Les écoles pésocratiques
Dissertation : Les écoles pésocratiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bland • 18 Janvier 2013 • Dissertation • 1 962 Mots (8 Pages) • 1 076 Vues
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Les Présocratiques
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Catégorie: Politique et International
Soumis par: Caresse 13 novembre 2011
Mots: 2415 | Pages: 10
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J-C dans les grandes cités côtières d'Asie Mineure, dans la ville de Milet et la cité d'Ephèse.
L'école ionienne fut fondée par Thalès de Milet au VIè siècle av J-C ; en font aussi partie Anaximandre, Anaximène, Anaxagore et Héraclite.
Leur objectif principal est la recherche de l’élément physique unique dont dérive toute chose, autrement dit, qui donne une explication rationnelle aux phénomènes naturels. Ainsi, selon l’expression d’Aristote, les ioniens, comme les autres présocratiques, sont des physiologues puisque c’est la nature qu’ils veulent expliquer. Ce qui différencie les présocratiques des physiciens, c’est que les choses morales ne trouvent pas de place dans leurs recherches : ils pensent trouver l'explication du monde sensible, de la nature dans des principes matériels, des réalités physiques révélés par des expériences.
Thalès est considéré comme le père de l’astronomie et inventeur du fameux théorème. Il voyagera très tôt entre l'Égypte et le Moyen-Orient. Il apprend, par l'intermédiaire des prêtres égyptiens et chaldéens tout ce qu'on sait à l'époque en matière d'astronomie, de mathématique, de science de la navigation. Thalès est présenté comme un homme étrange, la tête dans les nuages, dénué de sens pratique. On raconte qu'un jour, occupé à regarder les étoiles, il ne regarda pas où il mettait les pieds et tomba dans un puits. Selon lui, l’élément unique est l’eau, tout est issu de l’eau et l’humide est la qualité commune à toute nature. Il pense même que l’eau possède une âme ; selon un autre philosophe, Anaximène, c’est l’air. En se transformant, l'air produit le feu (par raréfaction) et les nuages, l'eau, la boue, la terre, les pierres (par condensation).
D’après Anaximandre, un disciple de Thalès, ce n’est pas l’air ou l’eau mais l'infini ou l'illimité,c’est une substance insaisissable et indéfinie, milieu entre l’air et le feu qui apelle l’ « apeiron ». Selon lui, il n'est pas possible qu'un des quatre éléments (eau, air, terre, feu) soit l'essence primordiale de l'univers car sa domination aurait entraîné la disparition des autres.
Héraclite est essentiellement célèbre pour sa théorie du changement perpétuel (mobilité constante des choses) par l’idée qu’ « on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve », puisque ce n’est jamais la même eau qui coule au même endroit. D’où sa formule « panta rei » qui signifie « tout s’écoule ») évolution permanente de l’univers. L’être est éternellement en devenir.
C’est grâce à ce principe qu’il va trouver une harmonie à partir de couple d’opposés ; puisqu’il pense que l’opposition permanente des contraires constitue le fondement de la stabilité, de la réalité des choses.« C’est la maladie qui rend la santé agréable; mal, bien ; la faim, satiété ; la fatigue, repos. »
II Les pythagoriciens d’Italie
Les pythagoriciens d’Italie sont regroupés dans une école que dirigeait Pythagore en Sicile qui voient en tout la manifestation d'une même harmonie exprimée par les nombres.
Anecdote : Pythagore serait l’inventeur du mot « philosophie » ( de « philos » : qui aime et « sophia » : la sagesse).
La philosophie pythagoricienne se résume donc en cette formule : tout ce qui existe est un nombre ; l'essence et le principe des choses est le nombre. L'origine de toutes choses n'est pas à chercher dans un élément matériel comme l'eau, l'air ou le feu, mais dans l'Un, source des nombres. Les pythagoriciens croient en effet à l’harmonie des nombres, qui sont les principes de tout, et dont la combinaison permet l’explication de l’univers et de tout être existant. La philosophie pythagoricienne peut être définie comme une tentative de ramener toutes les apparences du monde physique à une harmonie secrète, exprimable par des rapports simples entre nombres, seules vraies réalités auxquelles on doit vouer un culte presque mystique. Ainsi « la réalité consiste en un jeu d’oppositions entre ce qui est déterminé (ou impair), source de perfection, et ce qui est indéterminé (ou pair), source d’imperfection ». A chaque chose est attribué un chiffre par exemple, le chiffre parfait est le chiffre 4, et il représente la racine de toutes choses, des quatre qualités fondamentales des corps : sec, humide, froid et chaud ; des quatre principes géométriques : point, ligne, plan et solide ; les quatre notes fondamentales de la gamme etc. …
Le chiffre 10 quant a lui est le chiffre le plus sacré, symbole de la création universelle. "1" suivi de "0" indique que hors de l'unité tout est néant et ne subsiste que par le système des nombres qui permet d'arriver à la découverte du principe des choses. Il désigne également la base du système décimal qui se répète à l'infini.
On trouve également une ressemblance entre le poète Orphée, personnage mythologique, et Pythagore,
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