La Sagesse Socratique

La Sagesse socratique est un sujet qui revient souvent dans le texte de Platon portant sur l’Apologie de Socrate. Dans le texte qui va suivre, je vais vous expliquer en quoi consiste la Sagesse socratique. Plus précisément, je vais démonter ce qu’est la sagesse socratique en divisant mon texte en trois parties. La première partie portera sur la réputation de cette sagesse au cours de l’histoire, la deuxième partie portera sur la limite de la connaissance humaine et, finalement, la troisième partie portera sur l’importance d’appliquer cette sagesse non seulement verbalement, mais dans la vie de tous les jours.

Premièrement, je vais vous parler de la partie historique de la réputation de la sagesse socratique. Quand l’oracle de Delphes déclara Socrate l’homme le plus sage du monde, Socrate fut très étonné puisque lui-même disait qu’il ne connaissait rien. Il a donc mené une enquête pour savoir ce que le dieu Apollon voulait dire en le nommant l’homme le plus sage. Il découvrit que l’oracle de Delphes disait qu’il était le plus sage en sachant qu’il ne savait rien. Ensuite, pour le bien de la cité, Socrate a commencé à faire valoir la vertu au-dessus de tout le reste. Il reprochait aux Athéniens de ne pas se préoccuper des bonnes choses et de faire passer la richesse avant la vertu. Il a donc commencé à discuter avec les Athéniens qui croyaient avoir un savoir pour leur montrer qu’en fin de compte, ils étaient ignorants. Ses discours paraissaient scandaleux aux yeux de plusieurs athéniens et c’est pourquoi il était un homme très controversé. Par la suite, il a été accusé de corrompre la jeunesse, de ne pas reconnaître les dieux et d’introduire de nouvelles divinités même si tous ses gestes étaient pour le bien de la cité et au nom des dieux. Lors de son procès, Socrate n’a jamais été contre ses valeurs, même si ceci allait provoquer sa mort. Il était un homme honnête envers lui-même et persuadé de ses convictions. Comme il appréhendait, il fut condamné à mort, mais en aucun cas il n’a voulu faire de compromis avec les juges puisqu’il était fidèle à ses valeurs. Même quand Criton lui avait proposé de s’évader, il a fait passer la justice avant tout puisqu’il se sentait obligé, selon ses valeurs, de respecter la loi. Il a donc été exécuté en espérant que ses croyances allaient se perpétuer au-delà de sa mort et que la cité allait permuter pour le mieux. Bref, la sagesse socratique a commencé à l’oracle de Delphes et a eu une mauvaise réputation même si tout ceci était le plus beau cadeau que les dieux pouvaient faire à l’homme.

Deuxièmement, je vais vous parler du principe de Socrate sur la limite de la connaissance humaine. Il est écrit sur le temple de Delphes « Gnothi Seauton » qui signifie « Connais-toi toi-même ». Cette phrase ne signifie pas une connaissance technique ni une connaissance psychologique. C’est plutôt une connaissance de ce qui a d’universel chez l’homme. C’est aussi de connaître les limites de la connaissance humaine et reconnaître que les hommes ne sont pas des dieux. Socrate avait pris pour devise cette phrase en sachant la limite du savoir humain. Ainsi vient sa fameuse phrase « je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien ». En sachant qu’il n’avait pas la réponse à toutes les questions et qu’il était impossible de tout savoir, il interrogeait les gens qui se croyaient savants avec un esprit critique. Il posait plusieurs questions pour pousser le savant à contredire ses propos pour démontrer qu’il est lui aussi ignorant. Bizarrement, on peut comparer la méthode de Socrate à interroger les soi-disant savants à la méthode de Columbo. Dans cette série télévisée, ce détective interroge les criminels en jouant le rôle de l’ignorant pour que les criminels répondent sans se méfier et finissent par se contredire dans leurs propos. En d’autres mots, comme le détective Columbo, Socrate ne pose pas des questions en vue d’obtenir une réponse, mais plutôt pour avoir de l’information et ainsi détruire le savoir d’autrui et démontrer la limite de la connaissance humaine. C’est ce qu'on appelle l’art de la maïeutique. De plus, il y a le daïmon de Socrate qui joue le rôle de son petit ange gardien. Son daïmon apparait seulement

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