Dialogue Socratique

Socrate – Bon matin Katynos!

Katynos - Bon matin cher Socrate!

Socrate – Cette nuit, j’ai rêvé à la liberté que pouvait avoir chaque individu, et je me suis demandé si vous, Katynos, pensez être doté d’une liberté?

Katynos – Tout dépend, mon cher Socrate, la liberté est atteignable de façon relative à tous les Hommes. Voilà ce qui nous fait face à une problématique majeure, car la liberté est un état d’âme.

Socrate – Nous pouvons alors se demander si le chemin vers la liberté est nécessairement difficile? Qu’en pensez-vous Katynos? Croyez-vous qu’il existe un chemin qui mène à la liberté?

Katynos – Si nous prenons exemple sur l’allégorie de la caverne, la liberté s’exprime en étant la sortie des prisonniers de cette caverne, c’est bien cela.

Socrate – Vous avez bien vu mon ami.

Katynos – Alors dans ce cas Socrate, le chemin vers la liberté est relativement très abordable.

Socrate – Oh cher Katynos! Je ne suis pas du même avis que vous. Le chemin qui mène un homme à sa liberté est plutôt complexe.

Katynos – Alors je vous accorde du temps pour que vous puissiez m’expliquer le tout.

Socrate – Si nous prenons exemple avec l’allégorie de la caverne, les hommes y sont enchaînés. Êtes-vous d’accord au fait qu’il est dur de rompre ces liens de métal qui les gardent assis au plus profond de la caverne?

Katynos – Il est vrai qu’il peut être difficile de se défaire de ces chaînes, cependant l’homme possède une puissante volonté d’acquérir sa liberté. La persévérance l’aidera.

Socrate – Et si l’homme ne possède aucune persévérance?

Katynos – Le temps lui donnera.

Socrate – Et au moment où l’homme aura réussi tant bien que mal à se défaire des chaînes, il devra escalader la caverne n’est-ce pas? Ne pensez-vous pas qu’escalader une immense falaise dans l’obscurité, sans force physique, est une action hyper douloureuse?

Katynos – Probablement que la douleur ressentie sera un défi à surmonter, cela dit, la douleur qu’un homme ressent est souvent du a son état d’esprit dans lequel il se trouve. S’il se répète qu’il n’a pas mal, la douleur finira par passer. N’êtes-vous pas d’accord?

Socrate - Certes, un coup les prisonniers rendus au sommet de la caverne, le soleil les éblouira puis les aveuglera. Ils seront donc privés de leur sens de la vue et n’auront pas atteint la liberté totale qu’ils souhaitaient.

Katynos – Toutefois, la question ne portant pas sur la réussite à acquérir la liberté, mais plutôt à voir si le chemin qui mène à celle-ci est difficile ou facile à y parvenir.

Socrate – C’est pour cela, mon cher Katynos, que je vous ai expliqué toutes les difficultés qu’un homme devait surmonter afin d’atteindre sa liberté, soit de se débarrasser des chaînes qui l’emprisonnent dans la caverne, ensuite de devoir gravir le mur qui les sépare de l’obscurité et de la clarté et enfin de voir le soleil tel immense qu’il est. Celui-ci qui leur brûle les yeux.

Katynos

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