Les enseignants, vous nous faites vieillir

« Professeurs, vous nous faites vieillir »

Il faut définir de quel type de vieillesse nous parlons dans ce texte. Il ne s’agit pas d’un vieillissement physique mais peut-être d’un vieillissement moral. Pour le plan, il était intéressant de mettre en place deux idées opposées. Une vieillesse dégénérescence et une vieillesse de sagesse, donc vieillissement mais de l’apprentissage, c’est-à-dire la maturité, puisque vieillir c’est mûrir, en résumé plus de sagesse. Il ne faut pas oublier la fonction du professeur, est-il simplement un passeur de savoirs, ou un formateur et un éducateur.

Dans un premier temps, il faut voir en quoi le mot vieillir est injurieux, c’est-à-dire le vieillissement tel qu’il était employé dans le contexte de l’époque de nos grands-parents, où l’enseignement était donné de manière plus sévère et où l’élève n’avait pas le droit à la parole. Ceci menait à la perte de la spontanéité, trop de règles tuant la jeunesse. Nous pouvons prendre comme exemple, un élève qui suivait les cours à cette époque, le professeur remplissait la tête de l’élève avec plein de matière et faisant l’élève gagner des cheveux blancs en remplissant ses feuilles de durs exercices. Il y a un poème de Rimbaud qui montre un enfant penché sur sa lampe haïssant son devoir.

Ensuite, il s’agissait de réfléchir sur l’utilité de vieillir, c’est-à-dire les sens dans lesquels l’expression peut-être positive. Il faut montrer que les professeurs mettent à disposition des outils qui vont nous mener à une maturité. Nous avons des outils comme les mathématiques, la physique ou la philosophie pour la rigueur d’analyse. Les connaissances livresques qui nous obligent à regarder des faits historiques sous différents angles. La littérature nous permet avec l’expérience, donc en vieillissant, d’étudier les passions humaines et les sentiments. Nous visualisons à travers ces matières que nous avons bien l’éloge de la vieillesse liée aux connaissances acquises par la pratique, par l’observation, donc par l’instruction. Et nous pouvons dire sans hésitation que c’est grâce à ce vieillissement par expérience qu’on arrive à avoir notre propre esprit critique pour s’interroger sur la réalité et pour interpréter un ensemble d’évènements.

En concluant, on peut dire qu’à travers l’instruction des connaissances nouvelles, les professeurs nous forment l'esprit puisqu'ils sont là pour nous faire développer des facultés intellectuelles et aussi morales, ce qui nous permet d'acquérir de bonnes aptitudes, on peut dire qu'ils jouent bien un rôle de formateurs et d’éducateurs. Je peux aussi que de manière générale aujourd’hui, on peut voir l’enseignement comme un éloge, en revanche, à l’époque l’enseignement était très autoritaire et ne donnait pas la parole à l’élève.

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