Les Cinq Points Parfaits De La Maitrise
Note de Recherches : Les Cinq Points Parfaits De La Maitrise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hiram67 • 14 Septembre 2014 • 1 617 Mots (7 Pages) • 4 836 Vues
A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECRE DE L’UNVIERS
Très Vénérable Maître et vous tous mes Frères Vénérables Maîtres , j’ai travaillé : « Le Maître reparait aussi radieux que jamais «
Cette phrase, me ramène instantanément au soir de ma cérémonie d’élévation, il y a maintenant fort longtemps, mais tellement marquante qu’on ne peut oublié ces moments d’intenses émotions.
Alors, oui, le maître qui reparait aussi radieux que jamais, est la symbolique de la résurrection du Maître Hiram.
Mais avant d’en arriver à ce radieux moment, cette résurrection, qui est née de la verticalité nouvelle apportée par les cinq points parfaits de la maîtrise, nous devons retourner au fond de notre grotte, et regarder dans le rétroviseur notre évolution.
Ce Maître, qui avant n’était que Schibboleth, cet épi, ce grain semé devenu Compagnon, a lui même trouver son évolution en passant de la pierre brute à la pierre cubique tel l’Apprenti qu’il était à ses débuts.
Cet Apprenti, premier acte d’une nouvelle naissance, sortit lui même de son enveloppe de Profane.
En effet, comment abordé cette apparition radieuse du Maître, sans la relier au meurtre du Maitre Hiram par les 3 mauvais Compagnons, et surtout sans revenir
à la Genèse du parcours initiatique de tout Maçon.
Pour reparaitre, il a fallu paraître et donc naitre.
Nous ne pouvons donc aborder ce reparaitre du Maître sans retracer son parcours initiatique qui commence le jour où l’on va aider le profane à frapper à la porte du Temple.
Tout commence, lorsque le profane, partie intégrante de la matière sur terre, va croiser le chemin d’un Maître Maçon.
Ce dernier va percevoir en lui, le potentiel et futur initié sur le chemin de quête de l’Art royal, cette quête de vraie lumière.
La pierre brute est souvent terne, mais le Maître Maçon de part son parcours, peut arriver à percevoir la lumière cachée et amener ce profane, cette pierre brute, à devenir radieuse.
Dès la présence de l’apprenti dans le cabinet de réflexion, celui ci est mis dans une position de retour au centre de la matrice créatrice.
Le passage par la porte basse est la deuxième phase durant laquelle le postulant se retrouve en position quasi fœtale.
Ensuite durant l’initiation et les trois voyages, le futur apprenti va être purifié par les éléments, l’amenant à un nouveau « moi » purifié, et à même de poursuivre sa nouvelle vie.
Ensuite ce dernier va parfaire ses connaissances, mieux se connaître soi même, et comment d’une pierre brute, passer à la pierre cubique.
Durant cette période l’Apprenti fait connaissance avec les outils qui sont à sa disposition afin d’oeuvrer sur le chantier et à y parfaire sa pierre.
Mais déjà son visage s’éclaire d’une lumière nouvelle, celle des prémices da sa nouvelle vie, de son nouveau soi intérieur, et du chemin sur lequel il s’apprête à s’engager.
Lorsque l’Apprenti devient Compagnon, le jeune Maçon qu’il est, continue à gagner en rayonnement, ce degré n’est il pas lié à l’Etoile Flamboyante ? Certainement.
Tout autant guide du Compagnon, elle est également un outil qui permet de passer de l’action physique pur et simple du travail de l’apprenti, au début d’un approche de réflexion et de théorisation de l’œuvre du maçon dans sa Loge comme à l’extérieur.
Cette lumière, apportée par l’étoile flamboyante, joue pleinement son rôle initiatique.
Ici, elle va éclairer les voyages du Compagnon Maçon, dans sa quête de perfection et dans le développement de son travail pour se parfaire et quérir l’élévation au grade de Maître.
Mais dans ce cheminement ne trouvons nous pas les prémices de ce qui arrivera lors de la cérémonie d’élévation au grade de Maître ?
Le Compagnon commence à s’intéresser aux mystères de l’univers, sans avoir tous les outils et les connaissances complètes, cette lumière nouvelle qui l’irradie, ne devient elle pas dangereuse, N’annonce-t-elle pas, les sombres heures de la Maçonnerie ?
Le Compagnon a pour mot de passe « Schibboleth », une nouvelle prémisse de la fin d’un cycle de vie pour permettre la naissance d’un nouveau.
En effet, la graine qui tombe de l’Epi, lui même mourant, va se retrouver mélanger aux éléments, terre et eau, et va renaitre sous la forme d’un bel Epi, dans la verticalité grâce à l’action du vent et du soleil ( la lumière divine).
Pouvoir enfin dépasser le monde matériel et accéder à un monde intermédiaire à celui de l’esprit, et de l’établissement du plan sous le regard du GADLU, va alors se présenter au Compagnon Maçon au travers de la cérémonie d’élévation au grade Maître.
De cette cérémonie sortira la fameuse phrase : « et le Maître reparait aussi radieux que jamais «.
Nous rentrons ici dans le cœur de la symbolique maçonnique, et de la quête de la parole perdue, la quête du Graal…
Cette cérémonie met en scène le meurtre prémédité du Maître
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