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Le désir, cours

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Par   •  17 Novembre 2012  •  Cours  •  1 538 Mots (7 Pages)  •  787 Vues

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Le désir.

I. Définition initiale du désir

C’est la tension vers un objet, il est moteur, nous pousse à agir. La finalité du désir, c’est la possession, cela constitue le moment de la satisfaction. Désirer c’est être séparé de son objet, le manque pousse à désirer. Faire la différence ; de soi-même à l’objet et aussi de soi à soi. C’est ne plus être soi-même, car il produit de la confusion, du trouble. Désirer c’est vouloir un objet transcendant, hors de soi. Le sujet désirant ne possède et n’a pas encore l’objet, ce qui provoque le manque, la souffrance, la douleur. Désirer est nécessairement souffrir ?

II. Le désir et la souffrance

J. Locke dans Essai sur l’entendement humain. « Le malaise que ressent en lui un homme en absence de quelque chose dont la jouissance actuelle entraîne l’idée de joie, est ce que nous appelons désir, plus ou moins grand alors que le malaise est plus ou moins fort. » Le malaise est lié à l’absence de plaisir, on rechercher ce plaisir ou ce bien être. Pour Locke, le malaise est une condition indispensable du désir. Il n’y a pas de désir de l’inconnue. Le désir est moteur que si le malaise est suffisamment fort, il faut s’en rendre compte pour désirer. Le désir tend à se confondre avec le rêve et il est tout à fait possible de désirer la souffrance. Il est possible que la souffrance prenne la forme d’une habitude à force de se répéter.

Leibniz dans nouveaux essai sur l’entendement humain, appelle « petites perceptions » : « j’aimerais mieux dire que dans le désir lui-même il y a une disposition et préparation à la douleur que de la douleur même » il peut y avoir une anticipation de la souffrance. Il traduit le mal être par l’inquiétude, conserver le désir dans toute sa grandeur, il y a une multitude de détermination qui nous pousse à agir, comme des désirs inconscient (on ne sait pas toujours ce qu’on désir), cela pose le problème de la libre détermination du sujet.

III. Désir et liberté.

Anthropologie, paragraphe 73-74, 80-81 – KANT.

« Le désir est la détermination autonome du pouvoir d’un sujet par la représentation d’une chose à venir qui en serait l’effet »

Le désir c’est ce qui manifeste la liberté du sujet. Est-ce qu’on ne désir que ce qu’on peut ? A quelle condition la détermination est-elle autonome ? Kant semble faire primer l’action, il admet que tout désir ne s’accompagne pas forcément d’acte, on parlera alors de souhait. C’est un désir qui n’implique pas les efforts et les moyens pour se procurer son objet. On peut aussi tout à fait désirer l’impossible.

Il peut y avoir idéalisation de l’objet dans la mesure où sa représentation relève de l’imagination, on attribue plus de valeur à l’objet qu’il en a en réalité. Le désir peut engendrer l’insatisfaction. Le fait de posséder produit une satisfaction inattendue.

« Le désir sensible inscrit dans l’habitude, est l’inclination », ce qui relève de l’inclination c’est une tendance, un penchant pour un objet. Désir sensible, pas naturel fonction d’une habitude. L’inclination est une détermination possible. Il faut différencier l’inclination de l’instinct (il n’y aucun choix de l’objet).

La passion : « l’inclination que la raison du sujet ne dompte qu’avec peine ou pas du tout est la passion » La passion prive la liberté, mais elle n’exclue pas la raison, elle est mise à l’épreuve. L’action n’est qu’un moyen de la passion. La passion s’inscrit dans le temps, elle s’enracine dans le sujet qui ne peut plus s’en défaire. C’est une « maladie de l’âme » on ne se détermine plus que par soi-même. L’émotion est différente de la passion, elle est lié au moment présent, et est provoquée par la surprise, on ne se contient plus, il n’y a plus de calme, c’est l’agitation. Ses effets viennent assez vite à s’estomper. Le propre de la passion est de prendre du temps, la haine est une forme de passion. Le champ du désir se situe entre 2 limites, l’instinct et la passion. Tout désir ne s’accompagne pas d’action alors que vouloir c’est toujours mettre en œuvre, vouloir c’est vouloir ne pas être déçu. Le désir fait une large place au rêve.

IV. L’objet du désir

Caprice, produit par le manque, ce qui nous pousse à agir pour parvenir à la satisfaction. Il faut faire la distinction entre désir et besoin, le besoin est quelque chose de vital, le désir est vain.

a. La

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