Le désir Est Il nécessairement néfaste ?
Commentaires Composés : Le désir Est Il nécessairement néfaste ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Learose • 25 Janvier 2012 • 1 827 Mots (8 Pages) • 1 508 Vues
Dissertation de Philosophie :
Désirer est-ce nécessairement souffrir ?
Le désir fait parti du quotidien de l’Homme. Il est pourtant, encore jusqu’à ce jour, une chose dur à exprimer de façon concrète et nombreux son les avis vis-à-vis de ce concept. Si l’on devait donner une définition du désir, on pourrait dire, que le désir est une tendance du sujet qui le pousse à la conquête d’un objet qui est pour lui source de satisfaction. Le désir est un penchant proprement humain, et c’est aussi une chose qui nous différencie de l’animal, dans la mesure ou, le désir renvoit à une représentation de l’absence, ainsi qu’à la conscience, qui est elle proprement humaine. Le désir est ce qui nous différencie d’un être de besoin, comme l’animal, par exemple. Il faut ici, bien différencier le désir du besoin ; le désir n’est pas quelque chose d’indispensable en soit, l’Homme peut s’en passer, pour survivre il n’a besoin d’assouvir uniquement que ses besoins vitaux, mais quand il s’agit de vivre de la meilleure façon possible, et lorsque l’Homme est à la quête du bonheur, les désirs prennent leurs importance propres. Nous nous demandons aujourd’hui si Désirer est-ce nécessairement souffrir, il s’agit ici de cerner si oui ou non, le fait que le désir soit infini et qu’il se renouvelle sans cesse ne risques pas de nous amener à une insatisfaction permanente et totale ? Aussi, certains desirs sont irréalisable et c’est alors qu’on se retrouve en manque, et c’est ici qu’intervient la notion de souffrance de notre sujet. Je pense qu’il faut simplement ici, distinguer les nombreux désirs de l’Homme dans le but de répondre à notre sujet. Pour cela, j’ai mis en place, deux parties : Dans la première nous aborderons, le fait que le désir pousse l’être humain à se surpasser et que sans lui, nous ne pouvons pas nous épanouir dans le monde et la vie. Dans la deuxiéme partie, nous parlerons des limites de la thése que nous aurons mis en place dans la première partie, c'est-à-dire, dans quelles mesure le désir devient néfaste.
Déjà depuis l’enfance, nous avons des désirs. L’Homme vit depuis toujours avec ces pulsions, qui le pousse à vouloir des choses qu’il n’a pas, à être ce qu’il n’est pas ou parfois même à conserver ce qu’il possède déjà. Le désir pousse certes parfois à une certaine souffrance, mais surtout, le fait de désirer chez l’Homme pousse celui-ci, à se surpasser, et à toujours aller de l’avant, a ne pas rester prostré, et pousse l’Homme à évoluer, et a se confronter aux choses de la vie qui le rendrons plus fort par la suite. Le désir nous apparait dans cette mesure comme l’essence de la liberté de l’Homme. C’est d’ailleurs, l’idée de Spinoza ; qui présente le désir, comme la force qui nous permet de persévérer dans notre être, et comme la force motrice, qui nous fait avancer tout les jours de notre vie. Il est dur, lorsque nous désirons de faire la part des choses entre les bons et les mauvais désirs, c'est-à-dire ceux qui sont bénéfique et ceux qui sont néfastes. Car en réalité il n’existe ni bons ni mauvais désirs, car tout comme le dis Spinoza : « nous jugeons qu’une chose est bonne parce que nous nous efforçons vers elle, que nous la voulons, que nous en avons l’appétit et le désir ». Il signifie par cette phrase, que nous jugeons une chose bonne car justement nous la désirons. La valeur du désir n’à donc aucune proportion avec la valeur de l’objet désiré, car c’est justement le désir qui donne de la valeur aux choses que nous désirons . Le désir permet une affirmation de soi, et cela est très positif pour l’Homme en général. Le désir permet d’affirmer la personne que l’on est ou que l’on a été, car également, bien souvent les désirs que nous avons nous renvois à des souvenirs de la prime enfance, à des choses que nous avons contemplé ou admiré autrefois et qui resurgissent dans le présent par le biais de désirs divers et varié. Par exemple, des études scientifique on prouvait qu’il suffit qu’un objet important de notre enfance apparaisse dans une publicité, qui ne vend pas forcément cet objet en question, pour que le désir, d’acheter ce que la publicité cherche à nous vendre, naisse au fond de notre conscience. La publicité d’aujourd’hui, utilise énormément des références à l’enfance du publique qu’elle vise afin de vendre leur produits, et cela fonctionne. Cela prouve, que l’on ne désire pas tant l’objet du désir, mais les symboles ou les souvenirs qui se rattachent à ce dernier. Nous pouvons nous demander, à ce stade, que serait l’Homme sans le désir ? C’est à cette question, que Jean Jacques Rousseau à tenter de répondre par cette phrase : « Malheur à qui n’a plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu’il possède. » . Il faut comprendre, qu’un désir n’est pas toujours satisfait lorsque l’on acquiert ce que l’on désir, mais souvent la satisfaction propre au désir, est simplement de désirer ; car lorsque l’on désir, nous imaginons cette chose selon notre vécu, nous l’embellissons, et l’améliorons, aux grés de nos envie et de notre personnalité, si bien qu’une fois que nous l’obtenons, nous sommes souvent blasé ou déçu. En effet, lorsque nous obtenons ce que nous avons désiré, nous obtenons souvent des déceptions, alors que le moment ou nous le désirions, avant de l’obtenir était
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