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Le Plaisir N'est-il Pas Une Cessation De La Douleur ?

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Par   •  3 Janvier 2013  •  876 Mots (4 Pages)  •  1 220 Vues

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Le plaisir n'est-il pas une cessation de la douleur?

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Voici quelques pistes de réflexion: ce n'est pas un corrigé, c'est à vous de faire le devoir.

=> Commençons par interroger la formulation de ce sujet, nous y trouverons peut-être une sorte de panneau indicateur.

Remarquez que si nous avions "n'est-il que", cela sous-entendrait que la cessation de la douleur serait au moins une condition qui accompagne le plaisir. Tel qu'il est formulé, le sujet nous détourne de tout compromis du style "c'est cela et ce n'est pas cela" et singulièrement de toute confusion du plaisir et de l'agréable.

=> Vous pouvez alors vous étonner: si le plaisir était la cessation de la douleur, comment accorder cela avec le fait que le plaisir peut accompagner une douleur ou même la couronner comme dans le masochisme? De plus, comment nier qu'il y a des plaisirs nimbés de tristesse comme de parler de chers disparus... ou de les faire parler?

=> Pour une fois le tableau de définition sera original: jugez-en.

Le plaisir Indéfinissable! La question est précisément de savoir si on peut le déterminer, s'il a une positivité. On définit le plaisir par l'agréable, mais comme on définit l'agréable par le plaisir ...

Est Au sens strict et rigoureux de " = " n'est-il pas est une figure de style = est-il selon vous, selon ce qui semble évident à l'opinion.

La cessation Tout simplement l'arrêt, la disparition.

De la douleur Là encore, indéfinissable: on ne peut pas déterminer ce qui n'est pas dans l'espace, ce qui n'a pas de frontières. C'est comme pour le temps, si on me le demande, je ne sais pas ce que c'est; si on ne me le demande pas, je le sais car après tout, la douleur c'est familier .

Pour la problématique, difficultés.

1- Deux termes indéfinissables qui renvoient cependant à une expérience qui semble bien différentes. Uns'éprouver soi même qui ne peut venir au bout d'un regard intentionnel, qui ne peut être observé et décrit. Comment d'un contraire pourrait-on tirer l'autre contraire? Comment l'absence d'un contraire serait la présence de l'autre?

2- Répondre oui à la question c'est du même coup enlever toute positivité au plaisir.

En un sens le plaisir ne serait rien, ce qui, évidemment, amène la protestation de celui qui l'éprouve. Celui qui éprouve un plaisir ne perd jamais la réalité de ce qu'il éprouve et si on peut douter de l'existence d'un objet, on ne peut douter d'une sensation de plaisir.

=> C'est une opinion qui affirme que le plaisir est la cessation de la douleur, mais, comme dans toute opinion il y a une part de vérité, la réalité éprouvée par celui qui opine, il nous faut trouver la part de vérité ou plus exactement, d'où

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