La position de Marx en matière de liberté sociale

En premier lieu, je tiens à vous remercier, chers amis philosophes, pour cette invitation hors du commun. Quoi de mieux, après un délectable repas, que de philosopher! Le sujet de discussion m’a tout de suite entraine à répondre positivement à cette invitation. J’accorde un grand respect à Karl Marx, un homme qui a profondément marqué le XXième siècle. Historien, journaliste, sociologue et bien entendu philosophe, Marx possède une multitude de cordes à son arc. Il a su faire réfléchir le peuple, par exemple en soulevant de nombreuses interrogations. Le thème de la liberté occupe une place considérable pour Marx. D’ailleurs, un point important à été soulevé par cet homme repose sur le questionnement suivant : le travail permet-il a l’homme d’être libre? Afin de bien cerner la position de Marx, il doit inévitablement être question de liberté sociale, de travail et d’aliénation.

Tout d’abord, il est essentiel de contextualiser la période à laquelle Marx a vécu, afin de saisir l’importance de ses revendications. Témoin d’un développement industriel majeur, il assiste, bien malgré lui, au début de l’exploitation de l’homme par l’homme. Les mauvaises conditions de travail sont monnaie courante et même Marx n’y échappe point. Il a longtemps côtoyé la pauvreté. Tous ces évènements portent Marx à remettre en question certaines valeurs, et il en vient à la conclusion que le travail ne permet pas à l’homme d’être totalement libre. La liberté sociale n’est plus ce qu’elle était autrefois. D’un coté, il y a les libertés formelles, qui représentent les droits et libertés. Elles donnent la possibilité de faire certaines choses mais n’en donnent pas le pouvoir. Exploitée inéquitablement, dans un contexte de capitalisme, ce type de liberté peut entraver l’essence même de la liberté chez l’homme. L’exploitation des prolétaires par ceux de la classe sociale de la bourgeoisie briment la liberté fondamentale des travailleurs en les acculant au pied du mur. Pour survivre, ceux-ci doivent accepter et travailler dans des conditions exécrables, brimant du même coup leur liberté. D’un autre coté, il y a la liberté réelle, qui, quant à elle, représente le pouvoir de déterminer sa propre vie. Delon Marx, la liberté ne peut s’accomplir qu’au sein d’une communauté. Dans cette société capitaliste, l’homme ne dispose pas de moyens nécessaires pour s’auto-réaliser. Il est plutôt confronté à des décisions qu’il n’aurait probablement pas prises s’il avait été totalement libre.

Ensuite, bien que selon Marx l’un des traits distinctifs les plus importants chez l’homme soit le besoin de se réaliser à travers la production de divers objets, les conditions de travail auxquelles le prolétaire fait face le briment considérablement. Effectivement, cette production de masse ne permet plus à l'homme de s'affirmer ni de se réaliser. Ce dernier doit renoncer à sa nature propre, à sa liberté, à ce qu'il est vraiment. L'homme devient tout simplement aliéné. Le contexte dans lequel ce dernier est exploité fait de lui un être dépossédé de son identité propre, complètement démuni. Il n’est plus le maître de sa vie. Désormais, le travailleur est confiné dans un rôle qui lui a été imposé et dans lequel il ne peut s’épanouir. Il n’est plus libre, car il ne

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