La liberté absolue

Le 19e siècle a eu son lot de transformation à plus ou moins grande échelle, mais avec l’arrivée du capitalisme et de la révolution industrielle, l’homme a perdu une grande liberté et cela a entraîné des discussions qui sont encore d’actualité. Certains penseurs, comme Karl Marx tente de redéfinir le sens de la liberté, car avec le capitalisme, l’homme a moins de liberté et ne peut plus créer comme bon lui semble ; et les conditions de travail se détériorent. Cette liberté est désormais brisée. Est-ce seulement à ce niveau que l’homme a perdu sa liberté ? En plus de Marx qui chercher des réponses, nous retrouvons Sigmund Freud, un médecin spécialiste en neurologie, qui tente d’expliquer les maux humains, mais contrairement aux autres médecins de ce temps, il explore le côté qui n’est pas physique. Il est le premier médecin à travailler sur l’inconscient. Je tenterai d’expliquer la pensée freudienne sur le sujet qui nous hante aujourd’hui : l’homme a-t-il une liberté absolue ? Je donnerai aussi mon opinion sur le sujet.

Freud tenta de découvrir une solution aux maux intérieurs qui n’ont jamais été exploré jusqu’à ce jour. Lors de ses recherches, le médecin autrichien constate que l’homme ne gère pas sa vie comme bon lui semble. Il dit même que l’homme n’est pas maître chez lui. Selon Freud, une pensée, un rêve, une action n’est pas le fruit du hasard. Pour lui, c’est un conflit intérieur. L’homme est sans cesse en combat avec ses désirs, ses pulsions. Tout cela est hors de son contrôle, car c’est dans l’inconscient que nous les retrouvons. Il pense que notre psychique fonctionne avec l’interaction de trois théories, soit le ça, le moi et le surmoi. Le ça est notre inconscient ou nous retrouvons tous nos désirs, toutes nos pulsions de tous ordres et tous les traumatismes vécus et ça depuis la tendre enfance. Il n’a pas de jugement. Tout ce qu’il veut c’est du plaisir. Ensuite, il y a le moi, qui est notre conscience, notre raison. Il reçoit les pensées acceptables et est constamment en combat avec le ça. Il est la partie qui cherche à s’adapter à la réalité. Pour compléter le tout, il y a le surmoi qui comprend les normes sociales. Il traite les informations du ça et supprime les pulsions non compatibles avec la société. L’homme est influencé par son inconscient dans tout et lui arrive de faire des choses ou de réagir sans trop savoir pourquoi. Selon Freud, l’homme n’est pas libre, mais pour le devenir, il devrait faire une psychanalyse. C’est le seul moyen, jusqu’à ce jour, pour l’homme de se sentir plus libre, car elle a pour but de faire remonter à la surface les désirs et les pulsions et d’en prendre conscience. Ainsi, l’homme sera en mesure de les comprendre et d’être capable de jongler avec ses pulsions et de pouvoir prendre le contrôle sur sa vie.

Après avoir fait un peu de théorie sur la liberté absolue de Freud, voyons un peu mon point de vue de tout cela… La liberté, quelle belle invention pour faire fantasmer tout humain sur terre. Si nous regardons la définition du Robert 2014, la liberté est :«la situation d’une personne qui n’est pas sous la dépendance de quelqu’un »; ou encore «pouvoir agir sans contrainte», alors avec cette définition, je suis encore plus certaine qu’effectivement l’homme n’ a pas la liberté absolue, car nous

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