L'amitié Est Elle La Forme Idéale Du Rapport à Autrui
Dissertation : L'amitié Est Elle La Forme Idéale Du Rapport à Autrui. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ellenouille • 3 Mai 2015 • 1 129 Mots (5 Pages) • 3 275 Vues
L'amitié est une inclination réciproque entre deux personnes n'appartenant pas à la même famille. Elle apporte une certaine connaissance de l'autre. Mais qu’est-ce que connaître autrui ? Il y aurait, en effet, plusieurs manières d’accéder à la connaissance d’autrui. L’amitié serait la « forme idéale/privilégiée » de l’accès à cette connaissance. Cela sous-entend toutefois qu’il serait possible d’accéder à la connaissance d’autrui par d’autres biais que celui de l’amitié.
On pourrait alors se demander si le rapport à autrui instaure forcément une connaissance de l'autre. Est-ce vraiment la connaissance d'autrui que nous visons lors d'une relation affective ? Et l'amitié est elle la forme idéale du rapport à autrui ?
L'amitié est le lien le plus précieux qui peu lié un individu à un autre. Il paraît être un sentiment inconscient, libre et désintéressé. L'amitié est fondée sur la confiance, la reconnaissance et l'estime réciproque.
Pour de nombreux philosophes de l'Antiquité, l'amitié est le plus haut bien auquel l'Homme peut accéder.
L'amitié est fondée sur l'estime. D'après Aristote, la qualité du lien qui peut unir deux personnes est strictement dépendante de celle propre à chacun des deux individus. La véritable amitié n'est pas fondée sur l'intérêt et l'agrément mais sur la nature de chaque individus. Or, ça ne signifie pas qu'un ami n'est jamais utile ou agréable ; il l'est parce qu'il est notre ami et non ami parce qu'il l'est. La qualité de l'amitié dépend de la bonté des individus, de la bonté de l'un envers l'autre. On est donc heureux de l'autre comme de soi. Enfin, la vraie amitié dure longtemps de part le fait qu'elle existe par la vertu qui est constamment présent et non éphémère chez l'individu. Ainsi, l'amitié authentique demande des conditions très précises et se caractérise par sa rareté.
L'Homme fait naturellement preuve de sympathie envers son semblable. D'après Rousseau dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755). Même si l'homme à l'état de nature était solitaire, il éprouvait naturellement de la pitié, c'est-à-dire une « répugnance innée à voir souffrir son semblable ». Ses sentiments naturels le pousseraient donc à mener une vie morale et pacifique. Cette hypothèse rejoint également la vision d'Adam Smith : l'homme agit naturellement envers autrui selon le « principe de sympathie ». Alors dans ce cas, l'amitié serait un sentiment normal, quelque chose de naturel qui serait quasiment « inconscient » de l'Homme. Il s'agirait d'un rapport à autrui logique. Sans autrui, l'Homme serait seule, confronté à la solitude.
Chacun d'entre nous connaît la citation : « Qui se ressemble, s'assemble ». En effet, celle-ci paraît bel et bien vraie. Il est suggéré que l'Homme serait naturellement attiré par quelque chose de semblable à lui-même. Les traits de caractères communes, ou même physique tendrait à rapprocher un individu de l'autre. L'amitié serait alors ce lien qui unirait deux êtres qui se ressemblent. Ce serait un sentiment naturel, non intéressé. En prenant compte toutes ces choses, l'amitié semblerait être la forme idéale du rapport à autrui. Cependant l'amitié cache beaucoup de choses, et ne serait pas si idéal que l'on le croirait.
L'amitié a des limites qui l'éloigne de cette idée de forme idéale du rapport à autrui. En effet, il existe un nombre bien plus important de rapport d'Homme à objet que réellement d'Homme à Homme. C'est à dire que l'individu aurait tendance à plus « s'attacher »
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