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Histoire de la sociologie

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Par   •  13 Janvier 2014  •  2 475 Mots (10 Pages)  •  1 048 Vues

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Histoire de la sociologie

4 novembre 2006

Donald LEVINE : les théories produites par les sociologues ne peuvent être comprises que dans le contexte social de leur création.

• Esquisse d’une genèse de la sociologie

o Aristote : (Stagire, Macédoine, 384 av. JC - Chalcis, 322 av. JC). Il propose une distinction entre les sciences théoriques qui porte sur la nature et les sciences de l’action qui portent sur le monde humain.

A l’intérieur des sciences de l’action, il relève une contradiction :

ces sciences reposent sur l’idée de nature (des lois inflexibles)

La notion d’action repose sur l’idée de choix

Aristote part du Holisme et tend vers le déterminisme.

La contradiction est inscrite dans la nature de l’être humain : il est à la fois contraint par sa nature et est également un être avec des décisions libres.

Trois types de causes expliquent l’action humaine selon Aristote :

Des causes matérielles : passion qui sont inscrites en nous.

Les causes formelles : les vertus et les défauts que nous avons acquis par l’éducation (« la forme du vase reflète l’action du potier »).

Les causes finales : la perfectibilité qui est ce vers quoi tend naturellement l’être humain (comme la pierre tend naturellement à retomber au sol).

o Thomas Hobbes : 16éme siècle, Angleterre : formé avec la pensée d’Aristote. Mais il remet en question cette pensée lorsque Galilée lui montre que l’état naturel des objets n’est pas le repos mais le mouvement.

Il en déduit que les hommes sont des êtres de désir insatiable. Le monde social est le produit des rencontres entre ces êtres, êtres qui sont en mouvement incessant.

La période de Thomas était très agitée. L’autorité royale était très remise en question. Comment aller vers l’ordre social ?

Dans l’état de nature, chaque homme voulait prendre le dessus sur ses voisins. Il fallait sortir de cet état de nature. Pour cela, les hommes ont décidé d’aliéner leur liberté en déléguant la totalité de leurs libertés à un souverain qui assure leur protection. La société est ainsi le produit d’un contrat social.

o John Locke : 17ème siècle : il transforme la théorie de Hobbes. Il évolue dans une situation politique différente : le souverain n’est plus remis en question.

Comment assurer les libertés individuelles et mettre fin aux conflits religieux ? Il est un idéologue de l’état minimal (théoricien du libéralisme politique). Il suit les principes de Mandville comme quoi les vices privés se transforment en vertus publiques. Pour Locke, il suffit de laisser libre cours au individu et de faire en sorte que le souverain ne s’immisce pas dans les choix des individus.

o Montesquieu (17-18ème) : il a introduit les premières notions de sociologie. Il publie en 1748 : « De l’esprit des lois ». Il établit des relations stables entre les institutions juridiques et politiques et les conditions de vie des individus en société.

Il se penche sur le pouvoir politique et en sort une théorie : les principales formes du politique avec l’idéal social dominant. Quand l’idéal social diminue, le régime se corrompt. Il propose le principe de séparation des pouvoirs. Il pose l’indépendance entre les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires.

Il intéressera Durkheim. « Non seulement Montesquieu a compris que les choses sociales sont objets de science, mais il a établit les notions clés indispensables à la constitution de cette science ».

o Rousseau (18ème siècle) : Il croit en la bonté originelle de l’homme. « Du contrat social ». Il rappelle que l’état social est nécessaire car il substitue la Raison à l’impulsion. Il propose une nouvelle théorie pour légitimer le pouvoir, elle repose sur trois notions :

Fraternité,

Egalité

Liberté

Rousseau, en pensant le contrat social, pense le « vivre ensemble ».

Il disait que « la société était une entité morale ayant des qualités spécifiques distinctes des êtres individuels qui la composent ». Comparaison avec les molécules ayant des propriétés que n’ont aucun des atomes les constituant.

Il n’est pas un fondateur de la sociologie mais un précurseur.

o Siècle des lumières (18ème) : émergence d’idées basées sur une vision individualiste de l’être humain. Née de la liberté et de la démocratie. Mais apparition d’une certaine nostalgie pour l’ordre traditionnel.

o 19ème : différents courants idéologiques :

Le libéralisme politique et économique : force d’émancipation par rapport aux entraves de la tradition.

Le radicalisme propose d’émanciper l’être humain par la révolution. (Marx)

Le conservatisme : valoriser l’héritage ancien. L’être humain est social par essence et c’est dans la communauté que réside tout ce qui fait son humanité. C’est dans la communauté que les hommes apprennent à s’apprécier.

A la notion libérale d’individu, la pensée conservatrice oppose la communauté.

Individu versus communauté

Egalité versus hiérarchie

Rationalité versus sacré.

o Auguste Comte (19ème) : la sociologie a été pensée en terme de physique sociale. Volonté de constituer une science qui appliquerait des méthodes scientifiques à l’homme.

Période marquée par le scientisme : courant philosophique considérant que la connaissance ne peut être atteinte que par la science et que la connaissance scientifique suffit à résoudre les problème philosophiques.

La physique sociale cherche à acquérir un savoir aussi peu discutable que la physique mais à propos es activités collectives humaines. La sociologie actuelle ne cherche plus à établir des lois mais remplace des lois par des analyses statistiques « il y a de forte probabilités que... ».

Il invente le terme de sociologie en 1839. Avec lui, la sociologie commence à devenir

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