Contrat Social
Mémoire : Contrat Social. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Février 2014 • 666 Mots (3 Pages) • 1 511 Vues
Du contrat social traite plusieurs thèmes, nous proposons de nous intéresser à celui de la « liberté», de « l’homme libre », « (…) car recouvrant sa liberté par le même droit qui la lui a ravie, ou il est fondé à la reprendre, ou l’on ne l’était point à la lui ôter ». Le thème de l’œuvre de Rousseau est donc la liberté.
C’est le problème de valeur de la liberté ; Quelle est, d’après Rousseau dans son oeuvre, la valeur de la liberté ? Il faut d’après Rousseau refuser de perdre sa liberté car ; « Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité, même à ses devoirs. » cette liberté représente la qualité qui nous rend Homme.
Dans cette œuvre Rousseau s’engage, ce livre est l’esprit de la révolution française de 1762 et de la république, nous sommes 17 ans avant la révolution française il était donc tabou de polémiquer sur l’Etat, son rôle et sa façon de gouverner le peuple.
La liberté est donc ce qui nous rend Homme. Il convient donc d’après le philosophe, de trouver une forme de gouvernement qui ne priverai pas les individus de leur liberté ; « Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu’à lui même et reste aussi libre qu’auparavant ». Cette forme d’association est le contrat social et ses clauses mais plus particulièrement une clause essentielle ; l’ « aliénation » ; « Ces clauses bien entendues se réduisent toutes à une seule, savoir l’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté. Car, premièrement, chacun se donnant tout entier, la condition est égale pour tous, et la condition égale pour tous, nul n’a intérêt de la rendre onéreuse aux autres. » Il résume ensuite le pacte social ; « Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale ; et nous recevrons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout ».
Pour justifier cette thèse Rousseau développe 4 grands arguments. Premièrement la force, la loi du plus fort ne peut pas l’emporter pour gouverner ; « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir ». Deuxièmement la famille comme modèle des sociétés ; « La famille est donc, si l’on veut, le premier modèle des sociétés politiques ; le chef est l’image du père, le peuple est l’image des enfants, et tous étant nés égaux et libres n’aliènent leur liberté que pour leur utilité ». Troisièmement la guerre ; « La guerre n’est donc point une relation d’homme à homme, mais une relation d’Etat à Etat, dans laquelle les particuliers ne sont ennemis qu’accidentellement, non point comme hommes ni même comme citoyens, mais comme soldats ; non point comme membres de la patrie, mais comme ses défenseurs. Enfin chaque Etat ne peut avoir pour ennemis que d’autres Etats et non pas des hommes ; attendu qu’entre choses de diverses natures on ne peut fixer aucun vrai rapport ». Et enfin quatrièmement l’esclavage qui ne peut être reconnu comme un droit de par son absurdité ; « Ainsi, de quelque sens qu’on envisage les choses, le
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