Conditions pour pratiquer la philosophie

Conditions pour pratiquer la philosophie :

• Elle naît de la curiosité humaine et s’alimente d’interrogations et du raisonnement

• Elle évolue dans la remise en question des idées établies et des convictions tenues.

• Pose des questions humaines fondamentales (qui vont au-delà des faits perçus)

• C’est des grandes questions de toujours sans réponses définitives.

• Alors, philosopher c’est moins trouver des réponses aux grandes questions que de se les poser quand cela se présente, d’une certaine façon (méthode)

Une attitude particulière envers le savoir exige :

• de la curiosité intellectuelle : poser des questions de plus en plus fondamentales;

• Le besoin de justification: une manière méthodique de poser les questions sans s’y perdre.

• La références aux sources: dialogue avec le passé.

Bref, un goût de la recherche, une volonté de repousser les limites du savoir, soutenue par les acquis les plus sûrs et de la rigueur pour approcher ce savoir.

Exemple de questions en philosophie :

• L’existence, la vie et la mort..

• la connaissance, la vérité,

• la réalité et l’apparence…

• les motivations, les sentiments

• l’avenir, l’organisation humaine

• l’être humain,

• La pensée, le discours…

• L’art, la science, les actions…

Les Grecs découvrent :

Aucun aspect de la vie n’échappe à la curiosité humaine qui a besoin de s’assouvir

• Philosopher c’est assumer ce besoin (manque) sur le plan intellectuel comme une qualité (bénéfices, trait particulier) et un devoir (ce qui est propre de l’humain)

• Toutes ses idées nous viennent notamment des Grecs (dès le IV av. JC) Pourquoi pas des autres traditions culturelles plus « avancées »?

Aspects historiques, géographiques, politiques l’expliquent.

Mais aussi l’attitude grecque envers le savoir (aller le plus loin possible par eux-mêmes) : sans un appel immédiat au discours affectifs (émotions) : mythe et

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