Comment s'élabore le savoir scientifique?

On croit généralement que la meilleure démarche scientifique est la méthode inductive et c’est que que O’Neil met en évidence dans Faits et Théories publié en 1972. La méthode expérimentale, c’est-à-dire l’observation des faits suivie de l’invention d’une hypothèse et la vérification de cette dernière le laisse d’ailleurs penser. Seulement les théories ne sont que de simples suppositions basées sur des observations. Pour la plupart, elles ne contiennent aucuns critères scientifiques et n’existent que pour combler des vides dans la compréhension du monde qui nous entoure.

Comment s'élabore donc le savoir scientifique?

Afin d’aborder ce thème, O’Neil utilise l’exemple de la théorie de l’évolution de Darwin. Il affirme que cette théorie a été inventée et non observée. C’est donc l'explication la plus vraisemblable que l'humain ait trouvé au sujet de l'apparition de la vie sur Terre et de ses transformations.

Nous verrons donc d’une part que l’observation est un compte rendu de faits réels aboutissant à l’élaboration d’une hypothèse. Puis d’autre part que les théories ne sont que le fruit de suppositions. Et pour finir, on mettra en évidence que la théorie de l’évolution n’est pas vérifiée dans son intégralité.

Dans ce texte, on peut voir que la démarche scientifique est dénoncée. Pour cela, l’auteur a eu recours à la théorie de l’évolution comme exemple car il caractérise bien l’idée que dans une science, tout n’est que suppositions issues d’observations et d’hypothèses. En effet, l’auteur nous dit que la théorie de l’évolution « n’est pas la description d’un processus que quelqu’un a pu observer du commencement à la fin : c’est une supposition » Les théories cherchent donc à produire de l’intelligibilité, à mettre de l’ordre dans la multiplicité et la diversité des apparences. Afin d’émettre une hypothèse, le scientifique se base sur son observation. La démarche scientifique constituerait donc à tirer une conclusion générale d’un inventaire le plus large possible de faits observés car les faits sont en nombres infini. Il faudrait pouvoir faire une observation «du commencement à la fin » pour que les suppositions deviennent des faits réels et reconnus.

Le savant observe le réel avec des idées derrière la tête. Ainsi il ne voit que ce qui confirme ou ce qui infirme ses hypothèses de travail. Ce sont les idées qui font surgir les faits et un fait scientifique est souvent ce qui l’esprit à imaginer avant d’être reconnu comme un fait. L’idée précède l’observation des faits même s’il est vrai qu’elle peut être radicalement remise en cause par les faits.

D’après l’auteur « la description des ensembles complexes de points communs et de différences existant entre les nombreuses classes d’organismes […] sont le fruit de vastes observations que quiconque possédant le l’intérêt, le temps et l’habileté nécessaires peut faire par soi-même ». Il dénonce ici le fait que Darwin explique la diversité des espèces vivantes et leur métamorphose en d’autres espèces nouvelles uniquement à partir de causes matérielle. Il conteste la manière de procédé des scientifiques qui nous inculque une théorie qui peut être fausse car elle n’est que le

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