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Bergson, La pensée et le mouvant, 1934

Analyse sectorielle : Bergson, La pensée et le mouvant, 1934. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 134 Mots (5 Pages)  •  1 454 Vues

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PHILOSOPHIE

Sujet 2 : Bergson, La pensée et le mouvant, 1934

Nous allons étudier un texte de Henri Bergson, La pensée et le mouvant, 1934. Dans ce texte il va évoquer la vérité. Il va évoquer une certaine « version » de la vérité selon lui. Il pense qu’une affirmation vraie ne copie pas la réalité comme il nous y laisse penser au début de son texte.

Comment peut-on définir une affirmation vraie ?

Pour répondre à cette problématique nous allons d’abord définir ce qu’est une affirmation vraie au sens général du terme. Puis, dans un second temps nous pousserons notre raisonnement un peu plus loin pour montrer que la définition générale de ce terme est apparemment inexacte, qu’elle serait cohérente seulement dans certains cas. Pour finir, nous prendrons un exemple qui confirmera la thèse ; qu’une affirmations vraie ne ressemble pas à la réalité et ne la copie pas non plus.

Nous définirons au terme général ce qu’est une affirmation vraie comme nous l’explique l’auteur au début de ce texte. « Qu’est-ce qu’un jugement vrai ? Nous appelons vraie l’affirmation qui concorde avec la réalité. », l’auteur veut dire par là qu’une affirmation vraie doit être cohérente avec la réalité. On ne peut donc pas dire, par exemple, qu’un flamant rose est jaune ce serait complètement loufoque. « Mais en quoi peut consister cette concordance ? Nous aimons à y voir quelque chose comme la ressemblance du portrait du modèle : l’affirmation vraie serait celle qui copie la réalité. », ici l’auteur nous explique la nature de cette concordance et ce que nous entendons par le fait que l’on dise qu’une affirmation est vraie. Nous entendons par le fait qu’une affirmation est vraie par le fait que le portrait, donc la le jugement ou l’affirmation vraie, ressemblerait à au modèle, qui est ici la réalité. Donc il peut donc affirmer par la que le jugement copierait la réalité pour qu’il soit considéré comme vrai. Prenons l’exemple des marmottes, elles sifflent, le jugement vrai serait donc de dire que les marmottes sont capables de siffler.

Après avoir défini ce terme de jugement vrai, ou affirmation vraie, nous allons voir que cette définition ne s’applique que dans certains cas et qu’elle n’est pas si générale qu’elle n’en a l’air.

« Réfléchissons-y cependant : nous verrons que c’est seulement dans les cas rares, exceptionnels, que cette définition du vrai trouve son application. », cela veut dire que la définition ne marche que dans les cas particuliers. C’est donc assez marrant de voir que c’est une définition générale qui s’applique seulement dans les cas particuliers. On peut donc dire que cette définition est un stéréotype, un abus de langage. Bergson nous explique par là que son application n’est pas générale mais finalement très précise. La société qui emploie cette définition est induite en erreur car ils n’ont pas la bonne définition d’un jugement vrai. Le texte prend alors une toute autre tournure à partir de cet instant. On peut donc dire que les exemples qui ont été pris précédemment sont donc faux. Prenons alors l’exemple d’un fait rare comme une éclipse, elle se produit très rarement. Une éclipse est le fait que la lune, le soleil et la Terre sont alignés, la lune passe devant le soleil par rapport à la Terre ce qui prive une partie de la Terre de

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