Pouvoir Des Médias Traditionnels - Créateurs D'information Ou Simple Relais

Le Pouvoir des Médias traditionnels : créateurs

d’information ou simple relai (TV, Radio, presse) ?

Partie 1

Les médias sont des créateurs de contenus de longue date. Sans

même évoquer des notions polémiques telles que « la manipulation de

l’information », les médias de masse ne se limitent pas à la simple restitution

de faits :

I.

Dans nos sociétés démocratiques modernes, s’il est communément admis

que les médias doivent être libres pour s’assurer qu’ils constituent un

contrepouvoir efficace et indépendant du pouvoir en place, cette liberté

implique nécessairement qu’une partie des médias soit privée. Or la

privatisation d’un média le conduit obligatoirement à la quête de capitaux et

à une course à l’audimat plus ou moins prononcée qui l’obligeront à adapter

son contenu (offre médiatique) aux tendances (demande des téléspectateurs,

lecteurs, auditeurs et autres) d’un audimat potentiel.

II.

D’où l’importance de l’intervention du service publique au sein des médias qui

apporte la garantie qu’en dépit d’un manque d’intérêt de l’audimat pour une

information, celle-ci sera toujours mise à la disposition de celles et ceux qui

seront désireux d’en prendre connaissance (service publique sans publicité sur

France 2, encouragement à l’ouverture culturelle, soutien de la presse écrite,

ect..).

III.

La privatisation des médias, ne garantie pas forcément une restitution

parfaitement transparente de l’information :

Lien entre les détenteurs des capitaux qui possèdent les chaines de télé

de radio de la presse en lien avec le pouvoir, avec des groupes de pression

(lobbying) ect… Relations étroites entre les politiques et les journalistes ce qui

modifient l’information transmise(ex Audrey Pulvard présentatrice sur France 3

qui est la conjointe d’Arnaud Montebourg)

Un média « libre », soumis à la loi du marché ne garantie pas plus une

transparence de l’information que ne le ferait le service public même si ce

dernier est sous l’influence du pouvoir en place.

IV.

Peut

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