Philosophie : Texte de Marx " Le capital " 1867

PHILOSOPHIE

Texte de Marx “Le capital“1867 :

Thèse :Le texte explique que le travail est une activité proprement humaine qui suppose la conscience de ce que l'on fait, alors que l'activité animale relève de l'instinct, même si on peut sous une certaine forme la comparer à celle de l'être humain.

Etapes : Ainsi deux parties peuvent se détacher: dans un premier temps ("notre point de départ, c'est le travail ... l'habileté de plus d'un architecte") Marx compare l'activité d'un tisserand à celle d'une araignée et l'activité d'une abeille à celle d'un brillant architecte. A noter: les activités animales "ressemblent" à celles des hommes mais Marx ne dit pas qu'elles sont identiques, ainsi il exprime clairement son point de vue: "le travail... appartient exclusivement à l'homme" et les animaux se contentent d'agir semblablement.

Dans la seconde partie du texte on apprend ce qui différencie l'activité animale de celle humaine. Dans la première partie on constate que l'homme à l'inverse de l'animal sait à quoi il veut parvenir: il y a une antériorité de l'idée sur l'objet: il y a une activité réfléchie qui se déroule: "le travail aboutit préexiste à l'état d'idée". Dans un même temps en fait  Marx valorise cette activité consciente car il dit bien que même en comparant une abeille experte au plus mauvais architecte  c'est toujours l'architecte et son activité qui ont une valeur plus élevée que l'activité instinctive de l'animal. (Marx ne le dit pas explicitement). Finalement, l'objet décidé de fabriquer oblige l'homme à utiliser certaines techniques, l'homme doit alors s'y plier; c'est ce que l'on voit dans  la dernière phrase.

On retient surtout: chez l'homme il y a originalité, création ou invention car il y a réflexion avant construction. Pour l'animal, il y a simultanéité de l'idée et de la réalisation. L'inventivité est propre à l'espèce.

Texte de Nietzsche “Aurores“ 1881 :

Thèse : Faut-il accorder au travail une valeur morale ?

Etapes : Ce texte de Nietzsche, extrait de son livre Aurore et rédigé en 1881, n’est pas une critique du travail lui-même en tant que tel, en tant que nécessité vitale pour l’homme, mais il s’agit d’une critique de la glorification du travail, c’est-à-dire de l’idéologie qui tend à en faire une valeur supérieure aux autres et qui conduit les Nations modernes à une recherche toujours plus grande de la croissance économique, du productivisme. En ce sens, si le texte nous conduit bien à une réflexion sur le thème de la valeur du travail pour nos sociétés modernes, ce qui est clairement visé ici est la survalorisation du travail qui touche les sociétés industrielles du 19 ème siècle en période de croissance industrielle et qui conduit les individus à se soumettre toujours plus au dur labeur des usines. La question est donc de savoir quelle valeur accorder à cette idéologie productiviste des « temps modernes » qui glorifie le travail. Selon Nietzsche, cette survalorisation

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