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Peut-on Se Mettre A La Place De L'autre ?

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Par   •  30 Novembre 2014  •  2 641 Mots (11 Pages)  •  1 030 Vues

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INTRODUCTION

la première rencontre de l’autre laisse quelques problèmes : quelle attitude adoptée à son encontre ? Que veut-il de moi ?

Est-il mon ennemi ou mon ami ? Est-ce que je peux prétendre le comprendre comme je me connais moi-même ? Mais plus fondamentalement : qu’est-ce qui se cache derrière celui qui n’est pas moi ?

Mais dois-je le reconnaître, cet autre qui est mon semblable , cet autre qui est tout à la fois différent,

mais pour lequel j’ai une certaine estime et donc qui ne m’est pas indifférent? Mais que penser de l’autre si j’ai déjà du mal à me penser sur moi-même ?

autrui est un concept qui, selon Hegel, incarne un autre Moi, un sujet semblable puisque il est comme moi doté d'une conscience mais différent dans la particularité de cette conscience.

Si la condition d'autrui est particulière, selon le milieu dont il est issu, selon les défis qu'il a affrontés,selon les rencontres qu’il a faites,

selon son caractère, puisque j'ai eu d'autres conditions particulières comment pourrais-je me mettre à sa place ?

Le peut-on à proprement parler ? à proprement parler non, mais elle contient une part de vérité .

Quelles peuvent alors en être les conséquences ?

Nous etudierons le problème sous 3 possibilitées :

1 Les difficultés de la conscience individuelle, c’est-à-dire du Moi à se mettre à la place de l’autre.

2 Pouvons nous nous mettre à sa place lorsqu’il partage avec nous des sentiments en commun,mais jusqu’à quels points ?

3 La nécessité de se mettre à la place de l’autre puisque nous partageons un monde en commun

Avant de répondre à la question, il faut d'abord définir le terme important « l'autre ».

Autrui est l'autre, différent. Mais l'altérité ne suffit pas à caractériser autrui, car s'il est autre que moi, il est aussi et en même temps mon semblable.

Il est donc alter-ego , c'est-à-dire un autre moi et un autre que moi. Autrui est donc à la fois le même, et l'autre.

1 Les difficultés de la conscience individuelle, c’est-à-dire du Moi à se mettre à la place de l’autre.

Acte 1. La difficulté de la prise de conscience

Au premier abord, je me sens similaire aux autres, j’ai l’impression de les connaître, de partager de nombreux points communs…

Se mettre à la place de l’autre semble alors à la portée de tout le monde.

« L'autre, c'est à dire le moi qui n'est pas moi. » voilà comment Sartre, dans son ouvrage intitulé l'Être et le Néant, définit la notion de l'autre.

En effet, nous, les êtres humains, sommes tous de la même espèce. Dès lors, un lien nous unit.

Je peux donc voir une similitude entre cet autre et moi . Cependant, cet autre est en en meme temps différent.

Ainsi, il existe une diversité au sein des êtres humains, dont les différences de caractères physiques en sont des témoins.

L' « autre », par définition, « présente des signification opposées à celle du même »(Aristote; la Métaphysique).

Chaque être, depuis l'origine des temps, malgré l'appartenance à cette même espèce, est unique.

nous n'avons effectivement pas le même corps, la même conscience, le même passé. Chacun à une histoire personnelle.

C'est elle qui nous construit et fait que chaque être à des caractéristique particulières, physiques ou aussi psychiques.

Il y a des choses qui nous appartiennent et qui n'appartiendront jamais a autrui.

Nous pouvons prendre l'exemple de deux jumeaux: malgré leurs traits communs, leurs ressemblances, se sont deux être à part entière, uniques et différents

Il y a donc déjà une certaine distance qui s'établit entre l'autre et moi

Pour qu'il y ai rapport à autrui, il faut le reconnaître comme un autre "je",donc être capable de se mettre à sa place.

Cela s'appelle la représentation: je me représente autrui comme un sujet pensant "je".

C'est ce qu'illustre le cogito de Descartes.

Le cogito cartésien est une expérience personnelle aboutissant à la prise de conscience de soi « Je pense donc je suis »

Dans ce sens,il faut remarquer qu'on ne peut que s'imaginer se mettre a la place d'autrui EX:on ne peut pas essayer, même par la pensée,de se mettre à la place d'objets inanimés ou non,

parce que ce sont des choses dépourvues de pensée.

Autrui n'est pas un objet, mais un sujet, une personne qui a les mêmes droits que moi, et éventuellement le même raisonnement.

Il est donc à la fois semblable puisqu'il est comme moi doté d'une conscience mais différent dans la particularité de sa propre conscience.

Il existe des difficultés à se mettre à la place de l'autre,

c'est le problème de la conscience individuelle qui est propre à chaque individu et qui n'appartiendra jamais à autrui,meme si

nous pouvons obtenir des parties du corps d'autrui (pensons aux greffes par exemple) mais sans en etre affecter c'est à dire sans changer de caractere, de conscience et adopter celle de l'autre.

TRANSITION

l’écoute d’autrui est difficile, chacun ayant tendance à n’entendre dans le discours de l’autre que ses propres problèmes, ce qui l'intéresse.

Il faut avoir mis de coter son

...

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