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N'est-ont Jamais Aussi Libre Que Dans L'adversité ?

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Par   •  12 Mai 2013  •  1 819 Mots (8 Pages)  •  1 449 Vues

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N'est-ont jamais aussi libre que dans l'adversité ?

D'une façon générale, la liberté désigne l’état de ce qui n’est pas soumis à une contrainte. Agir librement, c’est agir sans contrainte : le fait de dépasser ce qui est vers ce qui n'est pas encore. Ainsi, suivant cette définition, il n’y a que les êtres vivants qui peuvent être libres dans la mesure où ce sont les seuls êtres qui sont susceptibles d’agir spontanément, autrement dit sans y être déterminé par quelque chose d’extérieur, comme une autorité humaine ou des causes physiques. Mais l'homme est davantage libre du fait de sa conscience, ce qui en fait sa spécificité : les animaux, eux, du fait de leur inconscience, agissent par instinct, par des comportements innés. Cependant, la liberté, notion essentielle dans la conception de l'existence de l'homme, possède plusieurs sens. En droit, la liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : '' La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres ''. En religion, être libre est considéré comme ne pas être esclave à soi même : c'est en quelque sorte une liberté de la conscience. La notion d'adversité peut se caractériser comme une situation dans laquelle tous les événements semblent contraires, ils entravent en quelque sorte notre sentiment de liberté. Ainsi, liberté et adversité, deux notions à première vue opposées, nous amène à nous demander si : Sommes-nous, en réalité, jamais aussi libre que dans l'adversité ? Pour tenter d'y apporter une réponse, nous diviserons notre explication en deux parties : une première traitant de la liberté humaine, l' homme est-il totalement libre ? Et une seconde partie traitant de la place de la notion d'adversité dans la conception de la liberté humaine, et de l'idée du '' coefficient d'adversité des choses '' qu'a émis le philosophe Français Jean-Paul Sartre.

L'homme est-il totalement libre ? Cette question a traversée les siècles et nous interpelle encore aujourd'hui. Être libre consisterait à ne rencontrer aucun obstacle, aucune contrainte, aucun problème : une absence totale de choses négatives qui viendrait, ne serait-ce que d'une infime part, entraver notre sentiment de liberté, car elle nous ferait agir d'une façon que nous ne souhaiterions pas. Étant donné que notre conscience accompagne tous nos choix, nous avons le sentiment que nos actions sont causées par notre liberté. Pour Henri Bergson, philosophe Français, né en 1859 et mort en 1941, la liberté est cette force qui permet à l'homme de créer l'avenir. Cette force dépasse ce qui est, car elle créée quelque chose de totalement nouveau. Pour Bergson, l'artiste est l'être le plus libre car il fait advenir de nouvelles formes : il est le créateur. Ainsi, pour Bergson, la liberté consiste à produire notre personnalité tout entière, quelque chose de nouveau, il ne s'agit en fait de ne pas répéter mécaniquement les choses. C'est l'action qui est authentique, qui vient de notre être profond, pas simplement dût au libre arbitre et qui pourrait s’auto-déterminer. Mais l'homme est-il réellement libre de ses choix, libre d'agir en toute impunité, en ne respectant que son désir propre ? L'homme vit en société, en contact quasi permanent avec ses semblables, et de ce fait, nous sommes influencés par le contexte social, nos relations sociales : la présence de ses semblables peut alors se présenter comme une contrainte, car elle influence nos choix, nous sommes guidés par le phénomène de groupe : la conscience collective prend alors le dessus sur la conscience personnelle. Nous sommes également influencés par le contexte familial : la liberté d'entreprendre est alors de plus en plus mince à mesure que la classe sociale devient de plus en plus mineure (raison financière, influence moindre etc...). De plus, et cela demeure une chose très importante, nous sommes influencés par les lois : l'homme, vivant en société, n'est pas totalement libre d'agir car il est soumis à des lois, ces mêmes lois sont la caractéristique primaire de la ''non liberté'' totale de l'homme dans le monde. Car si il va à l'encontre de ses lois, il va à l'encontre de la justice et on dit alors de cet homme qu'il n'était pas '' libre '' de faire ce qu'il a fait et pourtant, on dit que l'homme jouit d'une pleine liberté dans le monde. Pour Hannah Arendt, philosophe Allemande, né en 1906 et morte en 1975, on a une condition humaine, un état humain, caractérisé d'un côté par les activités de la vie active de l'homme : le travail, l’œuvre et l'action plus globalement. Et puis, d'un autre côté, la condition humaine se caractérisant par la pensée : elle permet ainsi, notamment, le jugement, la prise d'opinion, la critique, une appréciation certaine de ses sentiments etc... Ainsi, la vie active et la vie de l'esprit font, pour l'homme, les principales caractéristiques de sa condition en tant qu'être, en tant qu'humain. Cependant, ces deux facteurs dépendent de l'état contextuel du territoire dans lequel chaque homme naît : dans chaque pays, la tolérance et la notion de ''liberté'' sont différentes. Cela dépend notamment du régime politique en question : la liberté des hommes n'est pas visible et explicable de la même façon d'une Dictature à une République par exemple. Ainsi, le contexte social, économique et politique du territoire d'où évolue chaque homme entre pleinement dans la définition de sa condition. La vie de l'homme n'est jamais un long fleuve tranquille et l'homme doit toujours affronter des épreuves,

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