Méthodologie De Recherche
Dissertation : Méthodologie De Recherche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Juin 2014 • 8 124 Mots (33 Pages) • 1 214 Vues
Sommaire
Sommaire 2
Chapitre 1 : 3
Fondements épistémologiques de la recherche 3
Section 1 : la nature de la connaissance produite : 5
Section 2 : chemin de la connaissance 6
Section 3 : Les critères de validité de la connaissance : 6
Section 4 : Pluralité des paradigmes et positionnement du chercheur 9
Chapitre 2 : Construction de l’objet de la recherche : 11
Section 1 : qu’est ce que l’objet de la recherche ? 11
Section 2 : Les voies de construction de l’objet : 15
ARTICLE : 23
Un modèle islamique de coopération de financement du logement peut-il améliorer la situation économique des plus démunis? 23
Table des matières : 28
Chapitre 1 :
Fondements épistémologiques de la recherche
L’Epistémologie c’est une étude des sciences qui discute de la nature, de la méthode et de la valeur de la connaissance.
La réflexion épistémologique permet de valider une recherche.
La recherche est une vision du monde, elle utilise une méthode et propose des résultats.
Pour qu’un chercheur légitime ses recherches il s’est posé trois questions :
- Quelle est la nature de la connaissance produite ?
- Comment la connaissance scientifique est-elle engendrée ?
- Quels sont la valeur et le statut de cette connaissance ?
Pour répondre à ces questions le chercheur s’inspire de trois paradigmes épistémologiques qui constituent les repères épistémologiques en science de l’organisation (KUHN :1983)
• Le paradigme positiviste : Considère que seules l'analyse et la connaissance des faits vérifiés par l'expérience peuvent expliquer les phénomènes du monde. La certitude en est fournie exclusivement par l'expérience scientifique . Ce paradigme domine les sciences de l’organisation et revendique un positionnement réaliste.
• L’interprétativisme : Pour les chercheurs interprétativistes, la réalité est apprise à travers des interprétations que les acteurs en donnent, en fonction notamment des intentions, des motivations, des attentes et des croyances des acteurs. il s’oppose au positivisme
• Le paradigme constructiviste : Repose sur l'idée que notre image de la réalité est le produit de l'esprit humain en interaction avec cette réalité, et non le reflet exact de la réalité elle-même. il partage avec le courant interprétatif des hypothèses relativistes
En bref, le positivisme explique la réalité, l’interprétativisme comprend la réalité et le constructivisme construit la réalité.
Repères : exemple de la fiabilité des centrales nucléaires :
Pour expliquer la fiabilité des centrales nucléaires les différents paradigmes l’annoncent de différentes façons :
• Dans l’approche positiviste : la fiabilité c’est la capacité de la technologie à s’auto réguler en l’absence de l’homme. Une fois l’accident arrivé, le chercheur pour connaitre ce qui s’est réellement passé il va se baser sur des comptes rendus d’experts et des entretiens avec les acteurs de l’accident ce qui va lui permettre de comparer les actions effectives des opérateurs avec des actions idéales qui auraient pu empêcher l’accident.
• Dans l’approche rivale : la fiabilité réside dans les variables organisationnelles et humaines. Pour Weick la fiabilité est un non-événement car lorsque la situation est sous contrôle rien ne se passe c’est la capacité des équipes à maitriser les situations les plus complexes. Pour cette approche, maitriser une situation consiste d’abord à la comprendre.
Les principes épistémologiques épousés par le chercheur vont mener à une connaissance et des démarches de recherche différentes.
Ce chapitre traitera les différents positionnements pris par chacun des paradigmes vis-à-vis de :
la nature de la connaissance produite
le chemin de la connaissance
les critères de validité de la connaissance
la pluralité des paradigmes et positionnement du chercheur
Section 1 : la nature de la connaissance produite :
• Pour les positivistes :
La réalité existe en soi. Le chercheur va naturellement chercher une réalité extérieure a lui ce qui va créer une indépendance entre l’objet et le sujet qui l’expérimente. Cette indépendance permet de ne pas modifier la nature de cet objet d’où le principe d’objectivité.
La connaissance produite par les positivistes est objective dans la mesure où elle correspond à une réalité immuable, extérieur à l’individu et indépendante du contexte d’interactions des acteurs.
• Pour les rivaux : la réalité est inconnaissable parce qu’on ne l’atteint pas directement. d’après ce paradigme le monde est fait d’interprétation et ce sont les interactions entre acteurs qui permettent une signification qui constituent la source de la construction sociale. Donc les interprétativistes créent leurs environnements par leurs pensées
La connaissance produite par les rivaux est subjective.
La nature de la réalité connaissable et du monde social vont indiquer le chemin que le chercheur va devoir emprunter pour connaître :
Le positivisme : il faut découvrir les lois qui s’imposent.
L’interprétativisme : comprendre comment les acteurs construisent le sens qu’ils donnent à la réalité.
...