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Les processus psychiques d'une personne formant une organisation cohérente

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Par   •  19 Novembre 2013  •  Cours  •  869 Mots (4 Pages)  •  718 Vues

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Mais les recherches psychanalytiques ultérieures ont montré que ces distinctions

étaient, elles aussi, insuffisantes et insatisfaisantes. Parmi les situations

dans lesquelles ce fait apparaît d'une façon particulièrement nette, nous

citerons la suivante qui nous semble décisive. Nous nous représentons les processus

psychiques d'une personne comme formant une organisation cohérente

et nous disons que cette organisation cohérente constitue le Moi de la personne.

C'est à ce Moi, prétendons-nous, que se rattache la conscience, c'est lui qui

contrôle et surveille les accès vers la motilité, c'est-à-dire l'extériorisation des

excitations. Nous voyons dans le Moi l'instance psychique qui exerce un contrôle

sur tous ses processus partiels, qui s'endort la nuit et qui, tout en dormant,

exerce un droit de censure sur les rêves. C'est encore de ce Moi que

partiraient les refoulements, à la faveur desquels certaines tendances psychiques

sont, non seulement éliminées de la conscience, mais mises dans l'impossibilité

de se manifester ou de s'exprimer d'une façon quelconque.

Mais le fait que nous venons de signaler est encore plus gros de conséquences

pour notre conception de l'inconscient. Le point de vue dynamique

nous en avait fourni une première correction, le point de vue structural nous

en fournit une autre. Nous sommes amenés à reconnaître que l'inconscient ne

coïncide pas avec les éléments refoulés. Il reste vrai que tout ce qui est refoulé

est inconscient, mais il y a des éléments qui sont inconscients sans être refoulés.

Une partie du Moi, et Dieu sait quelle importante partie, peut également

être inconsciente, et l'est certainement. Et cette partie inconsciente du Moi

n'est pas latente, au même titre que le préconscient, car si elle l'était, elle ne

pourrait pas être activée, sans devenir consciente, et on ne se heurterait pas à

de si grosses difficultés toutes les fois qu'on voudrait la rendre consciente.

Nous nous trouvons ainsi dans la nécessité d'admettre l'existence d'un troisième

inconscient, non refoulé; mais nous avouons que, de ce fait même, le

caractère de l'inconscient perd pour nous toute signification précise. L'inconscient

devient une qualité aux significations multiples qui ne justifie pas

que les généralisations et les déductions rigoureuses en vue desquelles nous

l'utiliserions volontiers. Mais nous aurions tort de la négliger, car, à tout

prendre, la propriété « conscient » ou « inconscient » constitue la seule lueur

susceptible de nous guider à travers les ténèbres des profondeurs psychiques.

Loin de nous l'idée de rabaisser, par amour de la simplification, l'importance

des restes mnémiques d'ordre optique ou de nier que des processus

intellectuels ne puissent devenir conscients grâce au retour aux restes visuels.

Nous convenons même que chez beaucoup de personnes c'est surtout à la

faveur de la visualisation que la pensée devient consciente. Or, l'étude des

rêves et des fantaisies préconscientes, d'après les observations de J. Varendonck,

est de nature à nous donner une idée assez exacte

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