Les Nouveaux Essais sur l'entendement humain
Fiche de lecture : Les Nouveaux Essais sur l'entendement humain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar • 28 Septembre 2014 • Fiche de lecture • 728 Mots (3 Pages) • 3 703 Vues
Les nouveaux essais sur l’entendement humains sont la réponse de Leibniz à l’essai sur l’entendement humain de Locke, qui défend une position empiriste. Leibniz lui, contredit la thèse de la Tabularasa selon laquelle toutes les connaissances s’acquièrent avec l’expérience. Dans cette préface, les idées essentielles de Leibniz sont exprimées. Ainsi il développe le problème des fondements de laconnaissance posant que les sens n’amènent pas aux vérités scientifiques et donc universelles.
Il oppose alors la méthode scientifique au témoignage des sens utilisant pour cela un lexiquescientifique. Pourtant, il ne nie pas que les sens sont indispensables pour y accéder. Il y a donc un paradoxe dans son raisonnement qui est montré en particulier par sa concession finale.
On peut alors sedemander comme le fait Leibniz quelle place occupe les sens dans l’accès aux vérités universelles ?
Dans un premier temps, nous montrerons que Leibniz développe que les sens ne sont passuffisants pour nous fournir toutes nos connaissances, puis dans un second temps, qu’il montre que seul les sciences exactes amènent les vérités universelles. Enfin, il reviendra sur sa position en montrantque sans l’usage des sens, il n’y a pas d’accès à la science.
Conditions de publication :
Les Nouveaux Essais sur l'entendement humain est un ouvrage de Gottfried Wilhelm Leibniz publié en 1765. Rédigés en 1704, les Nouveaux Essais sont une réfutation chapitre par chapitre de l’ouvrage de John Locke de 1689 l’Essai sur l'entendement humain. Le texte a la particularité de reprendre en son sein le texte de l'ouvrage de Locke qu'il critique. Leibniz intègre en effet à son propre texte d'importants passages directement issus de l’Essai sur l'entendement humain. En posant l'existence de petites perceptions inconscientes, c'est-à-dire de perceptions qui nous affectent mais dont nous n'avons pas conscience - que nous n'apercevons pas, Leibniz développe l'idée que notre expérience du réel est infiniment plus riche et complexe que ne l'est notre représentation du réel. Le monde que nous apercevons est sous-tendu de virtualités.Tout a déjà commencé avant même que nous y pensions.
Les nouveaux essais sur l’entendement humains sont la réponse de Leibniz à l’essai sur l’entendement humain de Locke, qui défend une position empiriste. Leibniz lui, contredit la thèse de la Tabularasa selon laquelle toutes les connaissances s’acquièrent avec l’expérience. Dans cette préface, les idées essentielles de Leibniz sont exprimées. Ainsi il développe le problème des fondements de laconnaissance posant que les sens n’amènent pas aux vérités scientifiques et donc universelles.
Il oppose alors la méthode scientifique au témoignage des sens utilisant pour cela un lexiquescientifique. Pourtant, il ne nie pas que les sens sont indispensables pour y accéder. Il y a donc un paradoxe dans son raisonnement qui est montré en particulier par sa concession finale.
On peut alors sedemander comme le fait Leibniz quelle place occupe les sens dans l’accès aux vérités universelles ?
Le texte que nous avons à étudier est extrait de la préface des nouveaux essais sur l'entendement humain de leibniz. L'objet principal dont traite ce texte est les petites perceptions, c'est-à-direces perceptions que nous avons en nous en tout temps mais dont nous ne nous apercevons pas. L'intérêt pour leibniz de parler de ces petites perceptions consiste dans le fait qu'elles lui serviront deparadigme afin de montrer qu'il y a une parfaite correspondance entre le corps et l'âme. Autrement dit, elles vérifient la thèse leibnizienne de l'harmonie préétablie. Mais plus exactement, ici leproblème pour leibniz est de défendre l'idée selon laquelle l'âme n'est jamais au repos. Ainsi, est-ce par l'étude des perceptions dont nous n'apercevons pas immédiatement qu'il entend montrer et vérifiercette idée. Le texte va donc chercher à étayer non seulement la thèse de l'existence de ces petites perceptions qui nous échappent la plupart du temps, mais va aussi chercher à comprendre cephénomène et à l'expliquer. Il peut donc s'agir d'une vérification pour leibniz de la validité et de la légitimité des principes de sa philosophie.
Mais si leibniz entreprend de vérifier à nouveaux lesfondements de sa philosophie, ici l'existence des petites perceptions, c'est notamment en réaction au texte de Locke de l'Essai sur l'entendement humain de 1690, puisque ce dernier défendait particulièrementque l'âme pourrait être au repos. Ainsi Locke soutient-il que l'esprit ne pense pas toujours et qu'il est sans perception notamment quand il dort sans avoir de songes : un corps et une âme pourraientêtre sans mouvement. Or pour leibniz, naturellement une substance ne saurai
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