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Leibniz L'inconscient

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Par   •  3 Décembre 2013  •  663 Mots (3 Pages)  •  1 325 Vues

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L'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie?

I- Il y a une distinction entre l'aperception consciente et les perceptions inconscientes:

A. Une infinité de perceptions inconscientes: Leibniz commence par expliquer que la nature humaine enregistre un certain Leibniz, Nouveaux Essais sur l’entendement humain

nombre de "perceptions" en elle, sans pour autant les remarquer. Ce qu'il entend par "perceptions": en gros, dans la vie de tous les jours on est témoins de milliers d'éléments que l’on enregistre sans même les remarquer, autrement dit, c'est notre inconscient et non notre conscience qui les note. Par exemple, quand on marches dans la rue, on sait que l’on est entouré par des bruits de voitures qui roulent, qui klaxonnent, par des personnes qui crient etc, mais on ne les écoute pas on ne fais que les entendre inconsciemment. C'est seulement si quelqu’un nous le fais remarquer ou si ce bruit est excessif que l’on prends conscience qu'en effet, notre cerveau a enregistré ce bruit de klaxon.

En ce sens, Leibniz fonde une distinction structurante entre le rôle du conscient et de l'inconscient dans le processus de "perception" des choses: lorsqu'elles sont "ou trop petites et en trop grand nombre (le bruit de pleins de voiture dans les embouteillage par ex) ou trop unies (pleins de personnes qui parlent en même temps) en sorte qu'elles n'ont rien d'assez distinguant à part", le niveau conscient de l'être humain ne les remarque pas et les relègue au niveau de l'inconscient. Ce n'est uniquement que si un bruit détaché du reste, singulier et différent survient que l’on le remarqueras (exemple quelqu'un qui hurle dans un café. On ne remarques pas les conversation des gens autour de toi dans un café, mais si quelqu'un se met à hurler on le remarque). A travers l'exemples de ces "perceptions" multiples qui habitent notre quotidien, Leibniz met en avant la distinction entre le rôle du conscient et de l'inconscient. Première couche structurelle de l'âme humaine, la conscience capte sans s'en rendre compte les perceptions qui nous entourent, mais elle les relègue directement à l'activité inconsciente, qui elle, va enregistrer, analyser, et "stocker" les informations que contiennent ces perceptions. Leibniz oppose ainsi deux notions distinctes: la perception et l'"aperception", autrement dit la "réflexion". Il y a un aspect instinctif, immédiat dans la perception. Elle se saisit de façon instantanée et donc pas réfléchie ni en mediation par le rationnel. Autrement dit, les perceptions, bien que traversant le niveau conscient, vont séjourner directement dans l'inconscient et ne sont pas le résultat de l'intelligence humaine, mais de la sensibilité. Ici, distinction fondamentale entre l'intelligence et la sensibilité. Sensibilité: art de percevoir ce qui nous entoure, de sentir et ressentir, mais pas forcément en filtrant les informations que l'on reçoit par le rationnel et l'intellect. Intelligence: ce que Leibniz appelle "aperception" ou alors "réflexion", quand de façon consciente et explicite on prends conscience de ce qui nous entoure.

Pour

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