Le langage ne sert il qu'a communiquer ?
Dissertation : Le langage ne sert il qu'a communiquer ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Julie Percheron • 18 Novembre 2015 • Dissertation • 1 730 Mots (7 Pages) • 34 602 Vues
Le langage ne sert-il qu’à communiquer ?
Introduction :
Le langage définit notre condition, c’est notamment ce qu’affirme Benvéniste : ‘Nous parlons à d’autres qui parlent, telle est la réalité humaine.’ Le langage s’impose donc avec son omniprésence et son immédiateté. Le langage est un système socialement institué de signes (verbaux, oraux, naturels) utilisés intentionnellement par un sujet, à la fois pour l’expression des pensées et pour la communication avec autrui. On peut donc penser que son unique fonction est la communication, et donc le besoin de faire connaître ses pensées à autrui. Mais, ce sujet, qui nous présente un paradoxe, nous invites à entreprendre une réfléxtions sur les autres fonctions de ce langage. En effet, la communication n’est pas toujours la fonctions principale du langage. Il remplit d’autres rôles. De plus, il n’est pas qu’un outil, utile et efficace. Il peut également nous desservir, et nuire à la communication.
Le langage, comme moyen d’expression et de communication, ne sert-il qu’à communiquer ? Quelles sont ses limites ? A-il d’autres fonctions ?
Evidemment, nous verrons que le langage est essentiellement un moyen de communiquer. Mais nous verrons qu’il peut qu’il existe d’autres fonctions que la communication. Par ailleurs, nous verrons les limites que possède le langage.
I. Le langage est essentiellement un moyen de communication
Dans cette premiere partie, nous allons voir que le langage est un outil de communication. En effet, lorsque l’on parle de langage, on pense immédiatemment à un moyen de transmettre des informations, et donc communiquer. On peut identifier dans cette fonction utilitaire l’origine du langage de Rousseau. Il construit une hypothèse sur le langage, qui serait apparut par le besoin d’expression des besoins, et donc un certains moyen de communiquer. Cela se serait passer en trois phases, d’abord pas de simples cris ou gemissement visant a traduire les besoins naturels, puis des phrases exprimant les passions et enfin un langage à base d’idée général.
Cela pourrait exprimer sa forme : une convention qui vise à être comprise de tous. En effet, le langage est un système de signes, structurés. Cela est mis en avant au début du XXe siecle par Saussure avec la fondation de la linguistique. Son objet est l’étude de la langue. Une lange comporte un lexique et un code. Elle est donc composé de signes, qui est un rapport entre un signifiant (une image accoustique) et un signifié (concept). Ce lien est arbitraire, il est socialement contraint. Mais il y a également une relation d’interdépendance, et chacun existe seulement les uns par rapport aux autres. Le langage est également structuré grâce à des règles de sémentiques et de syntaxe. Tout cela vise donc à une compréhension de tous, afin de pouvoir communiquer.
Il differentes façon de communiquer grâce au langage. En effet, on distingue la communication verbal et non verbal. La forme verbal, est émise par la parole, ou constitué de mots d’un langage donné. Mais la communication non verbal, qui est constitué de gestes, d’attitudes, de symboles, d’expressions faciales et de mouvements corporels à également une place prépondérante. Le corps fait passer un message aussi efficace que les mots qu'on prononce. Seu exeption, la langue des signes, utilisée par les sourds et les malentendants, est une transcription du langage parlé ; ce n'est donc pas un mode de communication non verbale, mais un code. Cette communication par le langage permet de se mettre d’accord.
De plus, on peut voir que le langage est présent chez d’autres especes animales, et il leur sert à communiquer ou transmettre des informations, comme c’est le cas par exemple dans la danse des abeilles : les abeilles butineuses transmettent aux réceptrices restées dans la colonie la distance et la direction de la source de nourriture où elles peuvent obtenir le nectar et le pollen des fleurs nécessaires à la production de miel, en effectuant certains mouvement. Cepandant ce langage n’a rien a voir avec celui de l’homme. Il y à une différence de degré et de nature. En effet ce langage est très limité et à pour but de faire agir les autres. Il est donc moins complexe, moins élaboré que le langage humain, mais reste a part entiere du langage.
On peut donc douter du langage comme outil de communication. Cependant, parfois le langage peut faire obstacle à notre communication.
II. Remise en question de l'utilité du langage/ limites
Quelles sont les limites du langage en tant que moyen d’expression et de communication ? C’est ce que nous allons voir dans cette seconde partie.
Parfois, le langage peut nous desservir. Il peut nous trahir ou ne pas transmettre ce que nous voulions dire comme nous l’avons pensé. C’est le cas notamment du Lapsus. On exprime autre chose que ce que l’on avait prévu d’exprimer. Freud analyse le lapsus comme l’émergence de désirs inconscient. Cette situation peut s’avérer très gênante et nous mettre en position difficile. La communication s’en trouve alors gênée. C’est un acte de langage qui échappent à notre contrôle conscient et expriment l’inconscient. Le langage n’est donc pas toujours l’expression maitrisée d’un sujet conscient et rationnel.
Selon Bergson, le langage fait obstacle à la communication car il est général. En effet, pour lui, le langage est un système d’idées trop générales, communes et abstraites. Notre vie intérieure, qui est singulière, ne peut être qu’imparfaitement traduite par des mots trop généraux. Effectivement, il y a une infinité de choses mais il n’y a pas assez de mots pour en parler. Les mots eux même s’appliquent à plusieurs choses. Ils ont donc un sens trop large, alors que la réalité est spéciale. Ils ne décrivent en majorité que les choses communes, mais pas celles ayant des différences individuelles. Cela est notamment dû au fait que dans chaque langue, c’est la société qui a divisé le monde selon ses besoins et certains critères. Ainsi, selon les langues, certaines choses n’ont pas de mots précis, ou au contraire, en ont plusieurs. Le problème ici reste que certaines choses sont ineffables et la communication s’en trouve complexifiée.
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