Le langage ne sert-il qu’à communiquer ?

Sujet – Le langage ne sert-il qu’à communiquer ?

D’après Emile Benveniste, le langage définit notre condition. Il s’impose avec son omniprésence. Le sujet de cette dissertation porte d’ailleurs sur le langage, la question que nous allons nous poser est la suivante : Le langage ne sert-il qu’à communiquer ? Afin de traiter correctement le sujet, nous allons tenter de mieux la comprendre. Pour commencer, le langage permet l’expression des pensées et la communication avec un autre interlocuteur ainsi que le moyen de s’exprimer grâce à la parole ou à l’écriture. Il est constitué de signes verbaux, oraux et naturels. En revanche, le « ne » exprime une négation, ce qui nous amène à nous demander si le langage est réellement utile. Quant au « sert », il transmet un désir de servir, d’être utile et donc d’apporter de l’importance au sujet. On vient rajouter à cette importance le pronom personnel « il » qui renvoie à lui ou lui-même. Vient ensuite « qu’a » qui invite à se demander si le langage n’a qu’une seule fonction, s’il ne sert uniquement qu’à cela. La question du sujet se termine par le terme communiquer qui traduit une envie de partager des informations, de dialoguer ou encore de transmettre son savoir. Ce sujet présente un paradoxe qui nous invite à réfléchir sur les autres fonctions du langage. En effet, la communication n’est pas toujours la fonction principale du langage. Il remplit d’autres rôles. De plus, il n’est pas qu’un outil positif, il peut aussi nous desservir et nuire à la communication. L’expression de la pensée n’est -elle utile uniquement que pour partager des informations ? l’expression de la parole n’a-t-elle qu’une seule fonction ? Nous chercherons à répondre à ces questions à l’aide de deux parties. Nous développerons alors la thèse du oui dans une première partie et, dans une deuxième partie son antithèse : le non.

1ère partie :

Oui fort : - selon rousseau, le langage sert en premier lieu à la communication puisqu’il permet de transmettre ses idées. Il estime également qu’il y a deux sortes de communications : l’innée qui ne peut pas évoluer et l’acquis qui est une forme de communication évolutive. De plus, il attribue au langage trois étapes distinctes qui correspondent aux différents niveaux d’évolution de ce même langage : les cris, les gestes et pour finir, la parole articulée. Jean Jacques Rousseau explique l’évolution du langage par le fait que les cris n’était pas assez précis et laissait à l’autre locuteur un doute sur ce que le premier locuteur souhaitait lui dire. Le problème que posaient les gestes étaient que dans le noir ou dans le dos d’un individu : on ne les voit pas. Cela gêne donc la communication. C’est à ce moment qu’arrive la dernière phase : la parole articulée qui pallie les différents problèmes puisqu’elle permet d’être comprise par tous.

Oui moyen : la conscience se construit avec d’autres individus. Le dialogue avec ses individus permet d’extérioriser son intériorité. Le dialogue va donc permettre de créer une réciprocité entre les locuteurs. Emile Benveniste nous parle de cette réciprocité et nous explique qu’elle passe par les désignations des « je » et des « tu ». C’est à travers cette réciprocité que chacun peut se construire. Le langage permet de communiquer et de se construire soi-même. Il permet également aux autres se construire grâce à la communication et donc au langage.

Oui faible : - Descartes nous explique que l’être humain est un être biologique doué de conscience. En effet, il dit que pour lui, l’être humain est une machine qui marcherait à l’aide de ses organes. De plus, il pense que les animaux ne possèdent pas d’âme ou de conscience puisqu’ils ne sont capables d’exprimer que de vagues émotions

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