La ville est-elle un lieu de liberté ?

Jessica Grosset
Cour du mardi 13h

                                La ville est-elle un lieu de liberté ?                                

La ville est un lieu relativement représentatif des évolutions qui forgent notre société, elle est majoritairement préférée par les actifs pour y vivre. Ainsi « La ville est-elle un lieu de liberté ? ». En effet  nous pouvons nous demander si la ville est vectrice d’épanouissement tant individuel que collectif.

Nous verrons dans un premier temps en quoi la ville permet-elle l’émancipation de ses habitants. Puis nous constaterons dans un second temps que la ville peut tout aussi bien annihiler ses occupants.

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Certes par bien des aspects la ville est vectrice de liberté de par la diversité de ses richesses.

D’abord par la disponibilité d’un nombre important d’informations. La ville comporte une grande diversité d’habitants, on y trouve des Hommes venus de villes, de pays et de classes sociales différentes. En plus des échanges humains variés, ce sont également les lieux historiques et des musés d’art qui enrichissent l’esprit. Ces connaissances sont nécessaires pour effectuer des choix en connaissance de cause, c’est le point de vu que défend Alfred Sauvy en affirmant « être libre c’est être informé ».

Ensuite la ville permet d’être libre de voyager, même sans permis de conduire, plus facilement grâce aux transports en commun tel que le bus, le métro, le TGV, le bateau et même l’avion. Vivre en ville apporte la possibilité de choisir et de changer d’avis qu’il s’agisse du métier de l’entreprise ou du lieu de vie choisi ; en effet ne dit-on pas que la ville ouvre le champ des possibles ?

Pour finir les évolutions scientifiques sont bien plus présentes en ville qu’à la campagne. Le matériel y est récent et complet dans n’importe quels domaines. Les praticiens comme les médecins, les chirurgiens, ostéopathe et surtout les spécialistes pratiquant des méthodes alternatives, sont fréquent et disponible en ville.

Si nous admettons que la ville comporte les éléments nécessaires à l’acquisition de la liberté, il n’en demeure pas moins que ce point de vu peut sembler trop parfait. Inspirons nous tous à la liberté collective ?

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En réalité nous pouvons démontrer que la ville n’est pas toujours émancipatrice et laisse place à des perversions;  en effet la fameuse citation « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » souligne bien les limites du propos.

Dans un premier temps, sur le plan individuel, le brouhaha ambiant nous empêche des moments de solitude pour nous ressourcer ; la masse de pollutions quotidiennes qu’il s’agisse des gaz à effet de serre, de bruits en ville ou des couleurs criardes des affiches publicitaires renvoient une multitude de messages abrutissants.

Dans un second temps, sur le plan social, nous nous laissons happer par un système d’éternel présent. Nous sommes les acteurs de cette mondialisation où nos consommations sont excessives et produisent des gâchis terrible. De plus nous acceptons l’aspect productiviste dans le monde du travail car les places sont chères au vu du nombre énorme de postulant ; la compétition peut alors laisser place à des excès, par exemple des cas de « burn out », apparût il y a peu de temps, se banalisent progressivement.

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