La relation entre le désir et la valeur
Commentaire de texte : La relation entre le désir et la valeur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kraco77 • 17 Février 2015 • Commentaire de texte • 693 Mots (3 Pages) • 603 Vues
Ne désirons-nous que les choses qui nous semblent bonnes ?
Remarques concernant l’analyse du sujet de dissertation :
• À première lecture, peut-être un peu rapide, il s’agit d’un sujet classique sur la relation entre le désir et la valeur : il porte
sur une question « a priori » intéressante en raison de ses liens évidents avec le vécu de chacun.
• Cependant, une lecture plus attentive révèle une réelle difficulté : le sujet ne demande pas si ce que nous désirons est bon, mais
si cela nous semble bon. Or, la réponse paraît tellement évidente que cela risque de paralyser la réflexion : comment pourrionsnous
désirer une chose qui ne nous semble pas bonne ? Il est important de ne pas occulter cette difficulté et de l’affronter.
• Ceci exclut de se contenter d’un devoir fait de généralités banales, qui se limiterait à dire que certains désirs sont bons
alors que d’autres sont mauvais, avant de conclure qu’il faut rejeter les mauvais mais que l’on peut céder aux bons. Tant mieux
si une lecture attentive du sujet dissuade de faire ainsi, car des séries d’exemples qui s’opposent et que l’on généralise ne
sauraient, pour ce sujet comme pour tout autre, constituer une véritable problématique. Éviter cet écueil, en revanche, sera
certainement jugé méritoire.
• Il faut donc impérativement respecter le sujet tel qu’il est posé, et comprendre en quel sens la question se pose. Comment
pourrions-nous désirer quelque chose qui ne nous semble pas bon ? La première piste qui peut venir à l’esprit est que le désir
est ambivalent. Nous pouvons être attirés par quelque chose qui en même temps nous répugne, et peut-être même que nous
jugeons mauvaise, si nous prenons le temps et la distance nécessaires à l’examen.
• Or, cette idée est lourde d’enjeux, qu’il ne faudrait pas occulter. Le désir n’est pas forcément innocent, et il peut arriver que
le pire devienne objet de désir, non seulement pour l’individu singulier, mais aussi pour la collectivité. La dissertation devrait
conduire chacun à se situer par rapport à ces enjeux.
Les références philosophiques à mobiliser :
On aurait du mal à trouver un grand auteur qui n’ait pas parlé du désir. Chacun est donc invité à utiliser les références qu’il maîtrise
le mieux. On peut cependant choisir de privilégier deux auteurs, tout en évoquant quelques autres, à savoir Spinoza et Girard.
• L’idée d’utiliser Spinoza1 vient immédiatement à l’esprit de qui sait que pour cet auteur, nous ne désirons pas les choses parce
que nous
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