La jalousie
Commentaires Composés : La jalousie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dorian • 22 Avril 2013 • 1 118 Mots (5 Pages) • 4 279 Vues
La Jalousie
Introduction
La jalousie est une émotion secondaire et représente des pensées et sentiments négatifs d'insécurité, de peur et d'anxiété concernant une perte anticipée de valeurs personnelles qu'un individu perçoit. La jalousie est un mélange d'émotions comme la colère, la tristesse, la frustration et le dégout. La jalousie ne doit pas être confondue avec l'envie.La jalousie est familièrement liée aux relations humaines.À en croire de Beaumarchais rien ne semble, de prime abord, plus étranger à l'esprit philosophique que la jalousie. Il déclare en effet dans le mariage de Figaro : « La jalousie n'est qu'un sot enfant de l'orgueil, ou c'est la maladie d'un fou » Folie et orgueil font certes partie de ce que la recherche de la vérité et de la sagesse combat inlassablement.
Peut-on définir précisement la jalousie? Qu'implique ce sentiment? Est-il possible d'être amoureux, ou d'aimer quelqu'un, sans pour autant être exposé à éprouver forcément ce sentiment? La jalousie serait-elle une preuve d'amour?
Nous verrons tout d'abord que la jalousie peut être nuisible , puis nous nous demanderons si elle peut néanmoins être positive, enfin nous finirons pour illustrer tout cela avec un exemple, la jalousie en amour
I. La jalousie nuisible ?
On peut en effet se demander si elle est nuisible car aux premiers abords elle paraît mauvaise, en effet la jalousie s'apparente à la convoitise, on convoite ce qu'autrui a et ce que nous on a pas, cela pas être de l'argent, de la réussite ou une passion. Ce qui montre notamment que la jalousie est présentée comme nuisible est qu'elle est considérée comme un péché capital (associée à l'envie).
II. La jalousie positive ?
Mais si la jalousie est considérée unanimement, par les philosophes, comme passion, certains ne définissent pas cette dernière comme uniquement mauvaise. La jalousie, comme toute autre tendance, est ce terme qui réunit les deux côtés d'une même médaille.
Socrate lui-même ne dit pas que nos démons sont uniquement néfastes. Ce qu'il dit c'est qu'ils doivent être raisonnés, canalisés, mais pas évincés. Il est certes invraisemblable d'imaginer un humain vide de toute passion, donc de toute inclination. La jalousie en ce sens peut être considérée comme un sentiment moteur, conduisant l'être jaloux « positivement » à faire ce qu'il faut pour que l'être aimé ne s'en aille pas. Il redoublera de tendresse et d'affection et, plus, il parviendra, par le biais de ce sentiment, à prendre la mesure de l'attachement qu'il porte à l'être aimé.
La jalousie, bien loin d'être une négativité, serait un des aspects qui participe à la consécration d'une universalité de la passion. Celle-ci est le propre de l'homme, moteur existentiel qui pousse ce dernier à toujours se dépasser. La philosophie cartésienne réhabilite donc la sphère passionnelle en montrant en quoi elle participe de l'esprit philosophique de recherche perpétuelle. La passion du vrai gouverne le philosophe et si celui-ci peut être jaloux d'une pensée autre qu'il aurait voulu avoir, cela l'incline plutôt à persévèrer dans cette recherche d'une pensée plus haute encore. Mais il faut, certes, que le penseur ne se bloque pas sur le sentiment de jalousie, il doit l'utiliser pour le dépasser. C'est là encore, en un sens moral que ce sentiment est traité.
III La jalousie en amour
La jalousie est perçue comme
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