La certitude n'est-elle pas une expérience subjective, qui ne dépend pas de son subjet
Dissertation : La certitude n'est-elle pas une expérience subjective, qui ne dépend pas de son subjet. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mallo1 • 23 Décembre 2012 • Dissertation • 285 Mots (2 Pages) • 1 193 Vues
À partir de notre expérience de la certitude, ne constate-t-on pas que la certitude est une expérience subjective, et que la certitude ne semble pas dépendre de son objet ? Si la certitude est une attitude subjective qui ne doit rien à son objet (dieu, 2+2), alors on peut craindre qu’elle s’applique aussi bien à quelque chose de vrai qu’à n’importe quoi. La vérité n’est pas une réalité sensible, mais une correspondance avec la réalité ; autrement dit, la vérité est la relation entre ce qui est intelligible et ce qui est sensible : soit l’affirmation "le ciel est bleu", la vérité est la relation qui existe d’une certaine manière lorsque cette affirmation (qui est un jugement, qui est quelque chose d’intelligible, d’invisible) est prononcée quand le ciel est effectivement bleu. Un objet existant n’est jamais vrai ou faux, il est, alors qu’un jugement a cette possibilité d’être et d’être faux. Qu’est-ce que la certitude ? La certitude, c’est le sentiment que j’ai quand je dis "le ciel est bleu" et que je pense être dans le vrai en le disant. La certitude apparaît donc comme l’aspect "sensible" de cette relation qui relie un intelligible à une réalité ; c’est un sentiment. Le problème "devons-nous nous méfier de nos certitudes ?" peut alors être compris par rapport à la recherche d’un critère du vrai : quand sommes-nous sûrs de ce que nous pensons ? Le sujet ne parle pas exactement de "la" certitude, mais de "nos certitudes", au pluriel. Cela indique un aspect péjoratif qu’il faudra sûrement dépasser : la certitude peut être un critère du vrai, mais "nos" certitudes, est-ce très éloigné de "nos préjugés" ? Référence utile : Descartes, Discours de la méthode.
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