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La Parole Selon Socrate

Mémoire : La Parole Selon Socrate. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Janvier 2013  •  1 190 Mots (5 Pages)  •  1 859 Vues

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RESUME ANALYTIQUE :

Phèdre est un dialogue écrit par Platon. Il met en scène Socrate le personnage historique et Phèdre un personnage fictif et se divise en deux parties : l’une centrée sur le thème de la beauté et de l’amour, l’autre sur la dialectique et la rhétorique. Il est considéré comme l'un des derniers dialogues de la période « de maturité » de Platon.

Le passage que j’ai choisi est celui qui suit l’éloge de l’amour par Socrate. Socrate et Phèdre sont tout deux à l’ombre d’un platane au bord d’un lac. Suite a une question de Phèdre qui est « Mais alors comment et par quel moyen pourrait-on acquérir l’art véritable de parler et de persuader ? », Socrate se lance dans un nouveau discours : L’art du discours.

Nous voici surtout en présence de deux discours radicalement opposés tenus successivement par le même homme : Socrate. La situation a de quoi surprendre. Comment peut-on ainsi dire tout et son contraire ? Face à cette situation il est légitime de se demander ce qui fait qu'un discours va sembler plus convaincant qu'un autre. Dans tous les cas, il ne s'agit que de mots et de rien d'autre. Quel est cet art de parler qui rend l'orateur convaincant ? Voilà la question que Phèdre ne peut pas manquer de se poser. Tel va être désormais l'objet du débat avec Socrate. Nous pouvons donc nous demander comment, pour S., nous pouvons acquérir l’art du discours.

Nous allons donc nous attarder sur cet art (l’art du discours) en nous concentrant sur la démarche à suivre, comprendre comment il fonctionne et sur quoi il repose pour pouvoir exceller dans cet art. Ce problème soulevé repose sur la méthode d’analyse en trois étapes distinctes (différentes mais reliées) que nous allons donc exposer en trois parties (distinctes) : tout d’abord nous parlerons de l’âme, ensuite (puis en deuxième partie), nous parlerons du discours et enfin nous (finirons) nous tournerons vers la correspondance (sur l’assemblage) des deux (pour finir sur) autrement dit, la rhétorique.

Pour Socrate, ce que les sophistes définissent comme la rhétorique n'en est que la condition préliminaire. La vraie rhétorique, pour Socrate, c'est la dialectique.

Si on ne veut pas en rester au savoir-faire, on doit procéder à « l'analyse d'une nature ». Là encore il faut procéder avec méthode, savoir si l'objet dont on parle est simple ou multiple, quel effet il produit ou quel effet est produit sur lui ; on doit enfin établir des correspondances entre les différents types d'objets et les différents types d'actions qui agissent sur lui.

Mais ce n'est pas là « une mince affaire » (272b), la route est « longue et raboteuse » (272c). C'est pourquoi la plupart de ceux qui pratiquent l'art oratoire cherchent un chemin plus facile, « une route qui soit courte et unie » (272c). Ceux-là prétendent qu'il n'est pas nécessaire de connaître la vérité sur ce dont on parle pour bien en parler. Le vraisemblable suffit, et il est même souvent plus efficace de s'en tenir au vraisemblable. Dans les tribunaux par exemple « il y a même des cas où il faut éviter d'exposer les faits, s'ils ne sont pas vraisemblables, et s'en tenir à la vraisemblance » (272e).

TRANSITION :

Platon a essayé de démontrer dans le Phèdre que la véritable rhétorique est une psychagogie, c'est-à-dire qu'elle est essentiellement fondée sur la connaissance de l’âme.

I/

Quand

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