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La Mort Du Loup

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Par   •  18 Juin 2013  •  1 627 Mots (7 Pages)  •  982 Vues

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Chapitre IV- Le Rouge et le Noir

On assiste au XIX siècle, à la montée de plusieurs mouvements culturels qui feront, notamment, connaitre au roman son âge d’or, tels que le romantisme ou encore le réalisme. Pour le romantisme par exemple, on a voulu réagir contre les excès du classicisme, jugés trop sec et trop rationnels et redonner plutôt le gout à la jeunesse, au rêve, à l’imagination. Par conséquent après le héros de l’âge classique, raisonnable et critique, qui sert de modèles à l’humanité, on aime les personnages hors du commun ayant des vies et des passions extraordinaires, et on est très intéressé au contraire par le malheur, l’amour méconnu, la mort, les accidents terribles. Le réalisme lui se veut la représentation la plus fidèle de la réalité sans se limiter à la classe dirigeante. Cependant, tous ces mouvements présentent un même objectif général : celui d’étudier minutieusement le comportement de l’individu issu du « peuple » ou du « grand monde ». Et c’est dans ce contexte qu’Henry Beyle (1783-1842), dit Stendhal, écrit en 1830 Le Rouge et le Noir, un roman d’apprentissage mi-réaliste, mi-romantique, où il crée le type de Julien Sorel, jeune amoureux et ambitieux. Dans cet extrait du chapitre IV, on assiste à l’entrée tardive du personnage principal, Julien : c’est sa première apparition.

Problématique : Comment ce texte permet-il l’entrée d’un personnage ambigüe ? Quelle est la fonction de ce portrait ?

I. Le contraste entre Julien et son père

1) Un père violent et un fils sensible

- Présentation de Julien comme quelqu’un de différent

accentue le contraste famille / Julien

- Champ lexical de la violence : « poussa »(27), « frappa » (26), « chassant rudement »(L26), « animal »(23) ---> c’est plutôt le père qui pourrait être qualifié ainsi.

- L’autorité et a brutalité du père apparaissent également dans sa voix de stentor (L1)

- Sensibilité, passion pour la lecture : « affectionnait » (29), « tristement » (28) : livre = prend une place immense dans sa vie

« Les joues pourpres » (30) : montre bien sa sensibilité ---> il rougit d’émotion

Il a les larmes aux yeux car il sait qu’il va être battu

- Champ lexical de la violence ≠ Sensibilité

Père ≠ Fils

2) Un père fort et un fils faible

- « délicat », « pâleur », « svelte », « frêle » « légèreté »  qualités d’un aristocrate du XVIIe

- Julien a des qualités féminines (// rencontre avec Mme de Rênal)

Féminité de Julien ≠ virilité d’un bûcheron du Jura

 Il n’est pas du tout dans son élément, en décalage avec son milieu

- Jeune homme faible ≠ père fort, costaud comme en témoigne la phrase « mais son père le retint de la main gauche » (L17)

De plus ses frères sont également présentés comme des « géants » (L2), « armés de lourdes haches » dotés d’une force démesurée et à l’aise en ce qui concerne le travail mécanique.

3) Un père inculte et un fils instruit

- Référence au Mémorial de Ste Hélène = mémoires de Napoléon exilé  livre interdit (≠ faiblesse)

 Bonapartisme de Julien annoncé

- Son père ne sait pas ce qu’il lit : il ne sait pas lire « il ne savait pas lire lui-même »

Père = inculte « tu liras donc toujours tes maudits livres » (L18)  considère la lecture comme une perte de temps « mais cette manie de lecture lui était odieuse » l9

- Aucune réaction du père lorsque le livre tombe  irrespect (≠Julien) et intolérance

- Ce n’est pas le seul livre que Julien lit : « qu’il affectionnait le plus » ( le superlatif « le plus »)

II. Un être différent et incompris

1) Un jeune homme original

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