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L'étonnement Philosophique Aristote

Compte Rendu : L'étonnement Philosophique Aristote. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Juin 2013  •  615 Mots (3 Pages)  •  1 671 Vues

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C'est, en effet, l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l'esprit; puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des Étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Or apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance (c'est pourquoi même l'amour des mythes est, en quelque manière, amour de la Sagesse, car le mythe est un assemblage de merveilleux). Ainsi donc, si ce fut bien pour échapper à l'ignorance que les premiers philosophes se livrèrent à la philosophie, c'est qu'évidemment ils poursuivaient le savoir en vue de la seule connaissance et non pour une fin utilitaire. Et ce qui s'est passé en réalité en fournit la preuve : presque toutes les nécessités de la vie, et les choses qui intéressent son bien-être et son agrément avaient reçu satisfaction, quand on commença à rechercher une discipline de ce genre. Je conclus que, manifestement, nous n'avons en vue, dans notre recherche, aucun intérêt étranger. Mais, de même que nous appelons libre celui qui est à lui-même sa fin et n'existe pas pour un autre, ainsi cette science est aussi la seule de toutes les sciences qui soit une discipline libérale, puisque seule elle est à elle-même sa propre fin. "

1 / Ce texte traite des origines de la philosophie, elle-même née de l’étonnement. Certains hommes ne comprenaient pas « l’environnement » quotidien de leur propre vie et non pas les choses plus complexes telles que l’Univers, le ciel ou les sciences. Ces hommes se sont émerveillés devant des choses ordinaires et naturelles et ont cherché à savoir pourquoi elles étaient ce qu’elles étaient et ne se sont pas arrêtés aux dires de la science prétendant donner des réponses à caractère universelle, irréfutables.

2 /L’étonnement est un sentiment fort de curiosité devant quelque chose que l’on ne connaît pas, que l’on ignore. Par cela, on admet sa propre ignorance et on reconnaît que l’on est humain. En comprenant, en amassant des connaissances, on se libère progressivement de l’ignorance. L’homme doit se nourrir de ses étonnements pour aller vers la connaissance.

Avant Aristote, Socrate disait « La seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien », au plus on veut comprendre, au plus on aura soif de savoir.D’ailleurs,Montaigne reprendra des siècles plus tard à la fin de sa vie : « Que sais-je ? ». Dans « Le Petit Prince » de Saint Exupéry,on retrouve cette idée d’étonnement de la part du personnage principal lors de sa rencontre avec le renard, car il n’avait pas la connaissance de ce qu’était un renard.« Viens jouer avec moi », lui propose le petit prince ce à quoi le renard répond qu’il n’est pas apprivoisé sous entendant enfaite qu’ils ne se connaissent pas et qu’il voudrait apprendre à le connaitre

3/Aristote insiste « Connaître non pour une fin utilitaire » c’est à dire savoir pour le plaisir, par curiosité non pas pour quelque chose d’utile, c’est une bonne ignorance que le philosophe prône et non l’ignorance qui

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