Explication De Texte Sur La Liberté Sartre: Si tout est prémédité et lié, où va donc notre liberté ?
Rapports de Stage : Explication De Texte Sur La Liberté Sartre: Si tout est prémédité et lié, où va donc notre liberté ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Philoo • 4 Mai 2013 • 1 230 Mots (5 Pages) • 3 192 Vues
Liberté. Mot large, aux significations multiples. Mais concernant notre liberté, la liberté humaine, celle que nous essayons d’atteindre, qu’est-elle ? Dans ce texte du Cahier pour une morale, Sartre tente de nous montrer qu’est ce que la liberté et comment pourrions nous l’appliquer. La liberté est la fonction qui nous permet de nous exprimer, de vivre, et de faire nos propres choix Nous nous demandons alors existe-t-elle vraiment ou n’est ce que simple illusion, ou fausse idée ? A cette réflexion, Sartre défend la thèse qui clame que cette liberté existe, mais quelle est aussi absolue. Pour cela, il pose tout d’abord la thèse des déterministes, qui est défend l’idée que tout homme n’est qu’objet de sa situation inchangeable. Puis, s’oppose totalement à cette thèse en nous faisons comprendre que tout est maniable, et que seule notre volonté nous permettra d’être libres. C’est donc ce que nous allons essayer de savoir.
Dans un premier temps, Sartre fait une différentiation entre deux termes qui sont loin d’être équivoques : le bon sens et la liberté. Ce qui les sépare n’est qu’un mot qui résume notre faiblesse: l’impuissance. Notre incapacité face aux aléas de la vie, aux catastrophes que nous ne sommes aptes à traverser ou tout simplement aux simples hasards des choses, c’est dans ce sens que notre liberté est factice. Rien ne se modifie, ni la famille, la classe sociale, les désirs, les habitudes, les tics. Ou bien changer son physique, ni ses besoins vitaux (vaincre ses appétits) :boire, manger.. Nous ne sommes pas libres de contrôler ces choses. C’est ce qu’on appelle le déterminisme, principe selon lequel tous les phénomènes sont liés les uns aux autres par des lois invariables. Nous sommes résigné à être les mêmes depuis notre naissance. Cette thèse déterministe dénigre au final la liberté humaine. Nous sommes selon elle amené à accepter les choses telles qu’elles sont et à nous rappeler notre impuissance face à cela. Il surgit en effet à chaque fin, lorsque l’être humain sent qu’il n’y pas d’autre issue possible, et que c’est maintenant ou jamais.
Si tout est prémédité et lié, où va donc notre liberté ?
C’est à ce moment là que Sartre commence à changer de thèse, et, celle qui est déterministe « ne sauraient être pris en considération » (l5). Ce changement va crescendo. Il évoque un contre argument à cette thèse : « le coefficient d’adversité. » (l5). Ensemble de mot prouvant la détention du libre-arbitre absolu par l’Homme. « C’est dire par la position préalable d’une fin » (l6) que surgit ce coefficient. Lorsque nous ressentons une fin, que nous n’avons plus aucune issue alors il survient. Il attend en effet un signal- «d’être éclairé par une fin » (l9)-pour devenir un ami ou un ennemi. Il prend ici l’exemple du rocher, qui selon les situations est interchangeable. En effet, pour escalader une montagne, il devient un formidable auxiliaire, mais si je veux le déplacer, il deviendra un obstacle, lourd et désobligeant. Pour étayer son exemple et introduire l’idée de changement, il prend le cas de la maladie « Me voilà tuberculeux ». La maladie chose hasardeuse, incontrôlable, que nous n’avons pas faite exprès d’avoir. Il l’amplifie en lui accordant un aspect négatif grâce à une énumération :« qui m’infecte, m’affaiblit, me change ».(l10-11) Ainsi, la maladie est une coupure entre deux périodes ; celle de la normalité et celle de la vie d’infirme, elle me « diminue ». Elle éradique alors toute liberté, puisque l’être concernée n’en sera que frustré. Pour nous expliquer cela, Sartre utilise une vision
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