Etre libre est-ce ne se soumettre à rien ?
Dissertation : Etre libre est-ce ne se soumettre à rien ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cass20 • 3 Janvier 2021 • Dissertation • 1 114 Mots (5 Pages) • 974 Vues
PHILOSOPHIE
Sujet : Être libre est-ce ne se soumettre à rien ?
Selon Montesquieu « La liberté est le droit de faire ce que les lois permettent ». Ici la liberté a pour sens commun d'être le pouvoir d'agir sans contraintes donc être libre serait le pouvoir d'agir selon sa volonté, cependant qu'entend t on par « ne se soumettre à rien » ? Se soumettre, par définition, serait le fait d'accepter d'obéir plutôt que d'être forcé à le faire. Pour une première approche, il convient d’acquiescer cette question puisque lorsque nous avons le pouvoir d'agir comme nous l'entendons, nous ne nous soumettons à rien, ni personne, car nous agissons selon notre conscience. Ainsi, il est approprié de se demander si la liberté est en adéquation avec le fait d'être soumis ?
Premièrement, il convient d'évoquer le fait qu'en étant soumis on ne peut être libre, puis il s'agit de montrer que la liberté se doit d'être limitée, enfin il serait évident d'évoquer que les hommes sont tous soumis à certaines choses.
Dans un premier temps, la liberté constitue un équilibre majeur dans notre société actuelle. Elle est un des fondements les plus importants de la République française comme en témoigne la devise républicaine "Liberté, égalité, fraternité" ou bien encore la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 où "les hommes demeurent libres et égaux en droit". Par ailleurs il existe bon nombre d’événements historiques qui pronent
la liberté des hommes suite aux atrocités effectuées par le passé. La journée du 10 mai est la journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition. Dans le passé historique français, on se souvient que la France a participé au commerce des esclaves dans les océans atlantique et indien. En effet, la traite négrière désignait la capture et le commerce de prisonniers africains qui étaient ensuite revendus comme esclaves dans les colonies. Entre le 16e et le 19e siècle, les français, les portugais, les anglais, les espagnols et même les hollandais ont organisé ce trafic d'être humain, Des bateaux quittaient l'Europe pour l'Afrique, les cales remplies de tissus, d'alcool, d'armes ou encore de céréales, en Afrique, ces marchandises étaient échangées contre des prisonnier ; ces bateaux repartaient vers tout le continent américain, le Brésil et les Antilles, chargés d'êtres humains. À leur arrivée, ils étaient vendus comme esclave à des maîtres pour travailler. La majorité de ces esclaves a été exploitée dans des plantations de coton. Pour mieux comprendre leur quotidien, il est conseillé de consulter le livre de Frédéric Régent « La France et ses esclaves » . Tout au long de leur vie, ils ont été soumis à un maître dans des conditions plus ou moins déplorables. Ici, ils n'ont pu jouir de leur liberté comme ils l'entendaient. C'est près de trois siècle après ces crimes que le décret d'abolition de 1848 a été adopté, Victor Schœlcher, nommé dans le Gouvernement provisoire de 1848 sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies par le ministre François Arago, contribue à faire adopter le décret sur l'abolition de l'esclavage dans les Colonies.
Cet aspect d'une potentielle partie de réponse au sujet nous amène à un deuxième élément de réponse où, dans l'idéal où nous ne sommes pas soumis,
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