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Ethique Et Politique

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Par   •  14 Mai 2013  •  1 428 Mots (6 Pages)  •  920 Vues

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Dès son origine, la politique était décrite comme une science de la « chose publique », comme un art et une technique, et enfin comme la pratique faite par les sociétés humaines de leur gouvernement. Du Grec « polis » : la cité, la politique concerne l’organisation du pouvoir au sein d’une société humaine. Cependant, on peut souligner la différence entre le politique, qui représente le pouvoir des sociétés, et la politique, qui désigne l’expression du pouvoir de ces sociétés. Etant à la fois de nature théorique et pratique, elle appartenait de ce fait à la morale, science de la société et des mœurs. Or le terme de morale a pris une connotation religieuse, c’est pourquoi le terme d’éthique est désormais mieux accepté. Ainsi, l’éthique, considérée comme l’action de différencier le bien du mal, est une spécificité du genre humain, puisée à la source de l’éducation et de la culture de chacun de ces êtres ; ainsi est forgée la conscience morale de chaque individu. Cependant, comment l’acte politique peut-il à la fois réfléchir sur la meilleure forme d’organisation en société, assurer cette organisation, et à la fois en valoriser les aspects éthiques ? Nous étudierons en premier lieu l’alliance de ces deux aspects, puis leurs contradictions.

Dans les emplois modernes, on privilégie le coté pratique de la politique qui est la manière de conduire une affaire, aussi bien dans le domaine privé, avec adresse et habileté, que public. On peut développer sur la cohésion existante entre la politique et l’étique ; en effet, la réflexion politique semble soucieuse de la morale, dans la mesure où les personnes politiques sont au pouvoir par la demande du plus grand nombre (président), et on été choisis pour les mesures qu’ils semblent prêts à mettre en place afin de faciliter ou améliorer la vie des citoyens. Les pouvoirs des hommes n’ont ainsi cessés d’augmenter, entrainant une inquiétude provenant de tous les milieux et dépassant alors la politique. D’une part, au cours du dernier demi-siècle, de graves questions on surgit : les possibilités de destructions (armement nucléaire) comme de création (procréation médicalement assistée ou manipulations génétiques) ont connu de telles avancées qu’un « supplément d’âme », comme disait Bergson, semble de plus en plus nécessaire pour ne pas avoir le sentiment d’être soumis à une fatalité de plus en plus aveugle et inéluctable. D’où la nécessité d’une éducation de la conscience morale, du sens « éthique » afin de préserver l’avenir de nos descendants. Pour continuer, l’éthique fait appel au sujet moral qui se réapproprie les valeurs collectives en les rendant plus spécifiques, tel que le cas de figure où l’homme c’est réapproprié les notions de « Liberté, Egalité, Fraternité » en en faisant la devise de la république française. Cependant, cela signifie-t-il que la politique ne fait aucun écart à ses engagements, suivant ainsi sa morale pleinement ? La déclaration des droits de l’homme et du citoyen est-elle pour autant suivie au pied de la lettre par l’ensemble des politiciens ? Selon Kant, « autrui ne peut être considéré comme un moyen, il doit être regardé comme une fin », d’où la nécessité de maintenir la diversité, et d’instaurer un socle commun aux morales. Pour Aristote, la communauté politique, ou cité, est une communauté naturelle au même titre que la famille ou le village. Le but de ces communautés est de permettre aux hommes de bien vivre, et c’est pourquoi la politique a une finalité également morale, qui converge vers la notion de « justice » (comme équitable répartition des biens). Par conséquent, on comprend que la vie politique (la participation de l’individu à la vie de la cité) soit une forme d’éducation et d’élévation morale. En obéissant aux lois de la cité, le citoyen s’exerce et s’habitue à pratiquer l’action juste et ainsi à maitriser ses passions. D’autre part, n’assistons-nous pas à un désintérêt de plus en plus prononcé à l’égard de la politique ? Quelle doit être laissée entre les mains de spécialistes à qui on fait de moins en moins confiance ? Et cette fameuse « crise » évoquée quotidiennement ? Le mot ne fait-il pas croire que c’est un mauvais moment à passer, après lequel on retrouvera la situation d’avant, alors qu’il vaudrait mieux parler de « métamorphose », à l’image de la chrysalide qui se transforme

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