Dissertation la nature et la culture
Dissertation : Dissertation la nature et la culture. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar DraGs CLAN • 7 Novembre 2018 • Dissertation • 1 153 Mots (5 Pages) • 880 Vues
L’idée d’égalité provient-elle de
la nature ou de la culture ?
Ici, nous allons parler de l’égalité mais au sens de l’égalité du droit, l’égalité en droit est le principe selon lequel tout individu doit être traité de la même façon par la loi; aucun individu ou groupe d'individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi. La nature désigne au sens large ce qui existe indépendamment de l’action humain, ce qui n’a pas été transformé. En parlant de la nature, il revient à parler de la loi du plus fort c’est-à-dire pas d’harmonie dans la vie en société. La culture est le sens contraire de la nature. L’idée d’égalité provient-elle de la nature ou de la culture ? Nous verrons si l’idée d’égalité provient de la nature. Ensuite, nous allons voir si l’idée d’égalité provient de la culture. Enfin, nous allons démontrer si l’idée d’égalité provient aussi de la raison.
Dans un premier temps, nous verrons si l’idée d’égalité provient de la nature.
L’égalité provient de la nature. L’idée que la nature humaine est à accomplir dans la communauté des hommes, qu’elle n’est pas accomplie mais qu’il est du devoir des hommes de la mener à son point d’achèvement. S’il y a une nature humaine, c’est une nature que l’individu seul ne saurait réaliser. On peut prendre comme exemples de l’esclave du Ménon de Platon qui, bien qu’esclave, discute avec des hommes qui sont des Grecs et des philosophes. Il est capable de retrouver des vérités mathématiques qu’il n’a pas apprises mais dont son âme retrouve le souvenir sous la suite des questions que lui pose Socrate. On peut aussi prendre comme exemple Aristote qui définit la nature comme ce qui possède en soi-même dit comme ce qui possède une spontanéité autonome de développement. Entre l’esclave et le philosophe, existence d’une même nature.
L’égalité ne provient pas de la nature. La nature est davantage ce qui pose un problème à l’homme que la calme évidence de la nature de l’animal. La nature humaine n’est pas de l’ordre du donné mais de l’ordre du devenir que l’homme se réapproprie pour accomplir ce qu’il est appelé à être. Il y a une nature humaine mais elle est à distance. Elle n’est pas tant ce qui est donné a priori, de toute éternité, mais cela même qu’il convient de réaliser. Selon la philosophe Emmanuel Kant, les passions elles-mêmes poussent les hommes à accepter une règle de vie commune qui limite leur liberté (les passions exacerbées jettent les hommes dans un état de détresse) . Contraints et forcés, les hommes s’unissent et se soumettent à la contrainte des lois ; à l’intérieur de ces limites, ils peuvent assouvir leurs ambitions, se discipliner et se cultiver.
L’égalité provient oui et non de la nature. La nature humaine, dans sa prétention à l’universalité, renvoie à l’idée d’une égalité fondamentale des hommes, d’une homogénéité de l’humanité au-delà de la diversité constatable. Le concept de nature humaine est un concept qui mène à poser les hommes comme égaux, quelles que soient leurs différences et qui ne doivent pas devenir des différences. Selon Tzvetan Todorov, l’universalité est un instrument d’analyse, un « principe régulateur permettant la confrontation féconde des différences ». Ce qui est universel, c’est notre appartenance biologique à la même espèce, c’est la liberté ou la perfectibilité, de sorte qu’il convient de reconnaître à la fois l’unité fondamentale du genre humain et la pluralité des cultures.
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