Dissertation de philosophie: le développement de la raison et de la connaissance contribue-t-il à rendre l’homme plus heureux ?
Note de Recherches : Dissertation de philosophie: le développement de la raison et de la connaissance contribue-t-il à rendre l’homme plus heureux ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar annesophie123 • 2 Avril 2014 • 861 Mots (4 Pages) • 1 151 Vues
L’être humain est un être bien complexe. Raisonnable, connaisseur, heureux, libre, conscient, ignorant, penseur sont tous des qualificatifs pouvant être intégrés dans la définition de l’être humain. L’homme dans son existence souhaite plus que tout être libre de ses actions et surtout être heureux. Mais le développement de la raison et de la connaissance contribue-t-il à rendre l’homme plus heureux ? Telle est la question qu’il faut se poser. Des termes plutôt importants à définir en premier lieu sont bien sûr la raison ainsi que la connaissance. La raison peut être considérée comme une faculté propre à l’être humain ou plus précisément une qualité propre à son esprit. La raison permet entre autres de discerner le bien et le mal ainsi que la vérité ou encore l’erreur. La connaissance quant à elle englobe tout simplement toutes les nombreuses choses qu’un humain acquiert durant son existence. Mais ces deux concepts fondamentaux contribuent-ils à rendre l’humain plus heureux ? C’est en premier lieu que la question sera débattue selon la position de Rousseau. En deuxième lieu, il sera question de la vision béhavioriste de Skinner.
En premier lieu, il peut être intéressant de s’intéresser au point de vue d’un philosophe connu de l’époque moderne des lumières se nommant Jean-Jacques Rousseau. Rousseau était d’avis que les sociétés ne progressaient pas pour le mieux. Il regrettait l’idée de voir des progrès dans une société. Une civilisation était à son avis plus une source de malheur qu’une source de bonheur. Tout cela nous ramène à notre question fondamentale à savoir si la raison et la connaissance contribuent à rendre l’humain plus heureux. Rousseau avait une idée bien définie se rapportant plus au niveau de la connaissance. La connaissance peut être définie ici comme le savoir que possède l’humain. Rousseau était d’avis que le savoir amenait beaucoup plus de problèmes aux gens que d’avantages. En effet, les gens possédant souvent plus de connaissances que d’autres pouvaient paraitre souvent moins libres de leurs actes ou encore de leurs manières de penser ou réfléchir. Pour ce philosophe des lumières, les nombreuses inégalités provenaient seulement de la société en général. En effet, «selon sa vision des choses, le seul moment ou l’homme a été heureux (pour autant que ce moment ait jamais existé) c’est lorsqu’il vivait à l’état de nature, c’est-à-dire avant (ou hors) de la vie en société.» Enfin, on peut observer que selon la vison de Rousseau, la raison et surtout la connaissance en général ne contribuent pas nécessairement à rendre l’être humain heureux.
En deuxième lieu, il est nécessaire d’aborder la question selon une vision plutôt béhavioriste. En effet, la vision béhavioriste ne considère pas du tout la raison comme un trait caractéristique important de l’être humain. Platon disait que l’homme devait se découvrir grâce à la raison et Descartes disait aussi que l’homme se définissait en entier par sa raison. À l’opposé, il y a cette vision béhavioriste de Skinner qui refuse à tout coup de considérer la raison comme un trait pouvant caractériser l’être humain. Pour Skinner, on peut définir l’être humain uniquement en se basant sur ses comportements ainsi que ses rapports avec son entourage et son environnement. «L’homme est programmé d’avance
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