Dissertation Sur Les Fables De La Fontaine
Compte Rendu : Dissertation Sur Les Fables De La Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fourcode56600 • 2 Mars 2014 • 2 063 Mots (9 Pages) • 1 850 Vues
Mlle Grilli
1
Dissertation sur les Fables de La Fontaine.
Sujet
: La Fontaine dans ses
Fables
, vise à plaire tout en instruisant. Votre lecture
des
Fables
vous
permet-elle de souscrire à ce jugement ?
•
Des pistes de réflexion pour reprendre le travail f
ait en cours
:
Après avoir réfléchi à chaque mot-clef : « plaire »
, « instruire », et l’expression « tout en », il es
t apparu qu’il existe
une tension, voire une contradiction entre les deux
objectifs, celui du conteur pour le plaisir (qui l
utte contre
l’ennui) et celui du moralisateur qui donne une leç
on morale (peu être vu comme « ennuyeux »).
Or ce sujet vient de la théorie exposée par La Font
aine dans la fable « le pâtre et le lion » notammen
t
= la relire !
= « conter pour conter me semble peu d’affaire » ;
mais aussi « une morale nue apporte de l’ennui ».
La Fontaine refuse d’être un « moralisateur » (souv
enez-vous qu’il est « libre penseur », « libertin »
au sens
philosophique du terme) : idée alors d’une notion d
ifférente : le
moraliste
.
Un
moraliste
est un
écrivain
qui propose, sous une forme discontinue, des réfle
xions sur les
mœurs
,
au sens étymologique de latin
mos, moris
: les usages et les coutumes humaines, les caractèr
es et les
façons de vivre — en somme, les actions et les comp
ortements des hommes.
N.B. : moraliste ne doit pas être confondu avec
moralisateur
: ce dernier donne des leçons de
morale,
tandis que le premier adopte une attitude d'abord d
escriptive et ne traite que secondairement de moral
e
au sens moderne.
Voilà une première façon de dépasser l’opposition e
ntre « plaire » et « instruire » et de tenir compte
du
« tout en ».
Un autre aspect de la question que nous avons dégag
ée : la différence entre « instruire » qui suppose
un
savoir diffusé par une autorité (laquelle ? quel sa
voir ?) et «
réfléchir
» : on adopte plutôt le point de vue
du lecteur, sans qu’il y ait dogmatisme : il garde
une part de liberté face à la « leçon » donnée.
« Plaire » suppose un ton animé, une certaine simpl
icité, une brièveté, une possible identification (v
oir le
récit court et plaisant, enlevé....) = utilisation du
registre comique (les fables comme de petites
comédies) ; « Instruire » suppose un ton plus série
ux, plus grave. La encore, il faut trouver une not
ion qui
permette de faire le lien entre ces deux attitudes
:
l’ironie
, qui tient à la fois du comique et de
l’argumentatif, car elle suppose une réflexion de l
a part du lecteur qui doit entendre le discours de
l’auteur
sous celui des personnages dans la fable (voir le l
ion dans « les animaux malades de la peste »).
= nous avons remarqué que les Fables sont plus diff
iciles à comprendre qu’il n’y paraît et que la mora
le
peut être distinguée de la
moralité
(ce qui est écrit au présent de vérité générale da
ns les fables).
La morale (du latin
moralitas
, « façon, caractère, comportement approprié ») se
rapporte au
concept de l'action humaine qui concerne les sujets
du juste et de l'injuste, également désignés sous
le nom « bien et mal ».
I) Faire jouer
...