Devrais-je être fier ou me maudire? Lequel de mes deux moi a gagné la manche?
Commentaire d'oeuvre : Devrais-je être fier ou me maudire? Lequel de mes deux moi a gagné la manche?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Francais16 • 8 Octobre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 393 Mots (2 Pages) • 712 Vues
Dois etre fier ou me maudire ? Lequel de mes deux moi a gagné la manche ?
Je n’ai rien tenté. Lorelle est venue s’asseoir au bar, a confectionné un joint que nous avons fumé avec une certaine gourmandise au salon. Sa bouche d’enfant soupirait des ronds de fumée provocants tandis que son corps d’ingénue libertine prenait des poses lascives accentuant parfois mieux le dessin d’une hanche, laissant gagner des centimètres torrides au tissu léger de plus en plus haut sur une cuisse sans fin, affirmant avec emphase, la beauté explosive d’une poitrine, dense, mure a en faire céder la mince étoffe, a l’en faire fondre presque, le tout enveloppé par la vapeur hallucinée d’un tout bon shit et une température ambiante de 27°.
Je n’ai rien tenté, pas même de m’asseoir a coté d’elle. Je l’ai écouté patiemment en me concentrant sur le contenu de son discours, j’ai voulu aimer l’amie au dela de la chair tentatrice. Elle était nerveuse, mauvaise soirée avec ses amis, me dit-elle. J’ai empêché mon encéphale malade de mésinterpreter ces propos ou de leur donner un sens qui dépasse le premier degré. Oui, j’en ai marre de penser aussi, de réfléchir involontairement. Je suis resté passif, sans ressentir contre moi même la moindre colère, je suis devenu son confident, son confesseur, pendant de longues minutes, sans plus penser a goûter le bonheur de mes mains sur cet ardent objet de désir. J’étais le maitre Zen, le lac de montagne impassible.
Nous avons bavardé deux bonnes heure encore, au milieu du salon feutré, éclairé aux bougies. La fatigue nous a pris en traitre. J’ai proposé de la ramener, elle a refusé, par principe et j’ai insisté en arguant qu’il était impensable que je la laisse se promener seule dans une tenue aussi sexy a 2h30 du matin. Elle a accepté non sans plaisir.
Quelques minutes encore, nous séparent des adieux. Je lui ouvre la portiere, la laisse s’installer, referme et contourne la berline, m’installe a mon tour, sur le cuir enfin frais, laisse l’airco nous rafraichir un peu, pousse a peine le son, contact, « Ding - Le commandant de bord vous souhaite la bienvenue. La température extérieure est de 26 degrés centigrades. Nous effectuerons un vol d’une durée de dix minutes avant d’atterrir à destination. Nous vous demandons de bien vouloir attacher votre ceinture et redresser votre siège. »
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