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Des Goûts Et Des Couleurs On Ne Discute Pas

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Par   •  29 Mai 2012  •  1 057 Mots (5 Pages)  •  7 265 Vues

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"Des goûts et des couleurs on ne discute pas."

Cette expression participait à l’enseignement dès le Moyen-Age, de la philosophie et de la théologie. Cependant Paul Valéry répondra à cette citation par cette phrase : « Il faut disputer des goûts et des couleurs. D'abord parce que toute dispute se réduit à cette espèce, et qu'il faut que l'on dispute. » La notion des goûts et de jugement amène  à différentes théories à des prises de position à analyser

Mais qu’est-ce que le goût ? Sens propre  le goût est celui qui permet de percevoir les saveurs. Sens esthétique du terme Instrument de discernement, une capacité de reconnaitre le beau, de porter un jugement sur les œuvres d’arts.

Par couleurs entendons le sens d’opinion ou de jugements, puisque ce que veut dire cette expression : c’est que chaque individus associe à une couleur : sentiment / émotion, qui lui est propre. Et discuter de la valeur, ou de la supériorité d’un goût apparaît stérile. Puisque c’est en fonction de son histoire individuelle et unique que l’on peut attribuer une émotion un sentiment à une couleur, et de fait c’est à partir des couleurs que l’on peut former son goût. C’est de la diversité des goûts que naît la stérilité de la discussion.

Cependant si en théorie les goûts et les couleurs ne se discute pas, en pratique ça n’est pas le cas, tous les jours on peut entendre « j’aime ou je n’aime pas » dans une conversation. On peut d’abord se demander si la subjectivité du goût doit automatiquement fermer le champ d’une discussion. Est-ce la nature, l’essence du goût qui ferme ce champ ? La rationalité remet certes en question la subjectivité, et donc de fait, le goût, mais cette subjectivité ne peut-elle pas s’interroger de part elle-même ? Quel regard peut-on porter sur cette subjectivité, si elle est irrationnelle pourquoi discutons-nous tous les jours de nos gouts.

I- La subjectivité remise en question, l’absolutisme du beau.

II- Foisonnement des goûts permet un accès + large vers une liberté, un plus grand choix.

I- La subjectivité remise en question. L’absolutisme du beau.

Il faut d’abord comprendre pourquoi discuter des goûts et des couleurs ne se fait pas. Chaque individu a des goûts singulier, cette singularité provient de ce que chaque individu reçoit une éducation singulière (du moins dans le détail, si les bases sont les mêmes, certains points diffèrent, notamment le goût.) Et le goût fait partie de l’esthétique (étym. : en grec : ce que les sens peuvent percevoir). Baumgarten inaugure en 1750 la réunion de la théorie de la sensibilité et la théorie de l’art dans son ouvrage Aesthetica, qui traite de la formation du goût et de l’appréciation de l’œuvre d’art. Chaque individu à en soi, la capacité d’apprécier une œuvre d’art. Cependant s’il n’est pas dès son plus jeune âge et durant le processus de socialisation emmené régulièrement dans des musées ou dans des lieux d’émulation intellectuel et artistique il ne pourra former ce goût pour l’art.

Ce n’est donc pas en effet de nos goûts et de nos couleurs dont il faut discuter si l’on veut éviter les

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