Contraction de texte Freund

La limite de l’exertion du droit de résistance.

Nombreux sont les auteurs interdisant l’insurrection du peuple contre le pouvoir politique. Mais avec l’apparition des théories du contrat, il devient légitime de se révolter contre le régime. Initié par un pacte, l’entente entre le peuple et le roi et au sens plus large entre // le peuple et le chef d’Etat prend fin dès lors qu’un des partis la rompt. Il devient alors licite de se révolter contre le roi s’il ne respecte plus ses engagements. Le XVIIIème siècle va alors faire de ce droit un fanatisme pour les sociétés modernes.

Il // serait pourtant frauduleux d’en faire la loi première des politiques libérales car ce serait associer ces dernières aux totalitarismes fondés sur cette volonté révolutionnariste, qu’ils punissent par la suite afin de s’accaparer le pouvoir. Il n’est pas pensable de s’insurger pour une décision qui nous // déplait. La rébellion n’est légitime seulement si elle cherche à protéger la société politique qui est alors menacée. En aucun cas l’insurrection individuelle ne peut être légale. D’abord parce qu’elle est vaine, ne pouvant surpasser la conviction collective et parce qu’aucune loi ne peut totalement // plaire ainsi, il existera toujours une minorité non convaincue.

Mais le terme de droit de résistance reste imprécis, dépourvu d’une définition claire. On se contente de le définir comme « l’opposition à toute oppression publique ». Certains voient dans l’oppression, l’ennemie du droit, la restreignant alors au domaine //purement juridique. D’autant plus que le droit fait impasse sur le particulier que seule la politique est en passe de résoudre.

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