Méthode de la contraction de texte

Méthodologie pour la contraction de texte

(Épreuve de la voie technologique combinée à « l’essai »)

La contraction de texte consiste à reformuler une argumentation de manière précise, « en respectant l’énonciation, la thèse, la composition et le mouvement » (selon les documents officiels). Elle prend appui sur un texte du XXe ou du XXIe siècle relevant de la littérature d’idée : discours, essai, pamphlet, article, critique, manifeste, etc.

En pratique

Le texte à contracter est d’une longueur d’environ 1000 mots, à contracter au quart, c’est-à-dire en 250 mots, avec une marge autorisée de plus ou moins 10%.

La contraction de texte est notée sur 10 points, elle est associée à un essai noté sur 10 points également.

Méthode

1. Lire le texte à contracter, à plusieurs reprises.

1. Identifier l’énonciation : est-ce un texte écrit à la première personne et à la deuxième personne ? à la troisième personne ? quels sont les temps verbaux employés ?
2. Identifier le thème du texte (ce dont on parle) et la thèse défendue dans le texte : quelle est l’idée générale défendue par l’auteur ?
3. Observer la composition du texte : combien de paragraphe ? défendent-ils tous un argument différent ?
4. Repérer les arguments et les exemples (utiliser des couleurs pour faciliter les repérages)
5. Comme lors d’une explication de texte, repérer les différents mouvements, les différentes étapes du texte, et formuler un titre pour chacun d’entre eux, au brouillon.

1. Élaborer la structure de la contraction de texte, au brouillon.

1. Reformuler la thèse défendue par le texte
2. Lister les arguments en les débarrassant de leurs exemples (sauf si un exemple très marquant fait office d’argument). Il faut retrouver la charpente argumentative du texte.
3. Faire correspondre la liste des arguments à l’organisation en paragraphes du texte à contracter.
4. Tester un extrait : contracter un paragraphe du texte en essayant de le réduire à un quart.

1. Rédiger la contraction de texte.

1. S’assurer de maintenir l’énonciation, les rapports temporels, la charpente argumentative, la structure du texte.
2. S’assurer de la concision, de la précision et de la cohérence de la contraction.
3. Compter ses mots, mettre une barre oblique tous les 50 mots et noter le nombre de mots de la contraction en bas du travail.

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