LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Commentaire D'un Extrait: De L'être Et Le Néant (oeuvre philosophique) De Jean-Paul Sartre

Commentaires Composés : Commentaire D'un Extrait: De L'être Et Le Néant (oeuvre philosophique) De Jean-Paul Sartre. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Janvier 2013  •  2 228 Mots (9 Pages)  •  4 925 Vues

Page 1 sur 9

Commentaire d’un extrait de L’Etre et le Néant de Jean-Paul Sartre

1_ L’extrait que nous allons étudier est issue de l’œuvre philosophique de Jean-Paul Sartre, L’Etre et le Néant. Sartre est un écrivain et philosophe français du début du 20éme siècle. Cet extrait constitue en une invitation du philosophe pour ses lecteurs à se questionner sur la liberté. Celle-ci, dont à définition la plus courante est la capacité de s’exprimer, agir et penser selon ses propre choix, est sujette à débat dans les différents courants philosophique : la liberté humaine est-elle réelle ou n’est-elle qu’une illusion de notre conscience ? L’homme est-il libre de ses actes ou bien est-il déterminé ? Pour tenter de répondre à cette question, l’auteur va défendre une thèse selon laquelle la liberté existerait et serait absolus. Sartre va alors, dans un premier paragraphe, exposer la thèse dite déterministe dont l’argument premier est « l’impuissance de l’homme » ; il est incapable de modifier sa condition. Dans un second paragraphe, il réfute la thèse déterministe grâce à l’un des partisans de la liberté humaine, Descartes ainsi qu’à la critique de l’argument utilisé par les déterministes. On verra que Sartre soutient cette seconde thèse. Par conséquent, nous allons d’abord étudier la thèse déterministe ; puis, dans un second temps, la thèse opposée soutenue par Sartre et Descartes. Enfin, nous nous intéresserons aux conditions même de la liberté ainsi qu’à la définition qu’en fait Sartre dans ce texte.

2_ Dans ce premier paragraphe (lignes 1 à 9), Sartre présente la thèse déterministe selon laquelle la liberté humaine n’existe pas. On doit cette thèse en partie au « bon sens », c’est-à-dire, qu’elle représente l’image qu’ont la majorité des individus de la condition humaine. De plus, elle soutient que toutes les actions de l’homme sont déterminées en vertu du principe de causalité. L’homme ne se forme pas mais est formé. L’impuissance constitue l’argument principal sinon « décisif » de cette conception. L’impuissance se caractérise par une incapacité à effectuer une action telle que penser, choisir ou agir. L’homme est impuissant car il se retrouve dans l’incapacité de changer sa situation, il n’a pas la possibilité de choisir sa vie et ne peut échapper à sa condition car ces choix sont fait par la nature qui les impose de ce fait à l’homme. En effet, l’on ne peut choisir sa famille, se classe social, son origine, ses parent, son corps, sa date de naissance, la couleur de sa peau, de ses yeux, la nature de ses cheveux etc. Ainsi, dès la naissance, L’homme est déterminé car dès l’or il est incapable de modifier sa condition, se changer dans le but de devenir ce qu’il désirerait être par exemple ; il ne peut changer cette situation : « Je nais ouvrier, Français, hérédo-syphilitique ou tuberculeux » (lignes 5-6). De même, l’on peut évoquer les besoins vitaux de l’homme (manger, boire, dormir, etc.) ou encore le patrimoine génétique qui constitue un héritage de parent ; tous deux peuvent être considéré alors comme des facteurs du conditionnement de l’homme et par conséquent de ce qui fait de lui un être déterminé. « L’homme semble «être fait »

3_Dans ce second et dernier paragraphe, Sartre soutient une thèse opposée à celle des déterministes et réfute ainsi leur thèse évoquée précédemment, en effectuant une critique de l’argument de l’adversité utilisé par ces derniers. Pour cela il va s’appuyer sur l’un des partisans de la liberté humaine, Descartes. Sartre explique qu’il est nécessaire de faire des « distinctions » que les déterministes ne font pas : l’adversité n’est pas un obstacle à la liberté de l’homme mais au contraire, elle en est un facteur. C’est l’homme qui crée cette adversité par rapport à la position qu’il occupe face à l’obstacle et la perception qu’il en a. En effet, l’exemple utilisé par Sartre le montre très bien, « Tel rocher qui manifeste une résistance profonde si je veux le déplacer, sera, au contraire, une aide précieuse si je veux l’escalader pour contempler le paysage » On pourrait considérer ce rocher

...

Télécharger au format  txt (9.1 Kb)   pdf (91.8 Kb)   docx (10.6 Kb)  
Voir 8 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com