Aspects de l'étude de soi et du service aux autres dans le but d'apprendre
Commentaire de texte : Aspects de l'étude de soi et du service aux autres dans le but d'apprendre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Legabonais • 3 Mars 2014 • Commentaire de texte • 632 Mots (3 Pages) • 940 Vues
VITRIOL! La grammaire et le vocabulaire de cette phrase, ainsi que sa traduction, m'ont quelque peu interloqué quand je l’ai retrouvée dans ma planche précédente.
J'ai donc recherché des cours de latin ancien et des essais de traductions diverses pour en définir une compréhension personnel.
Visita Interiora Terrae : En visitant les entrailles de la terre Rectificandoque : et en fouillant au plus profond, séparant le pur de l’impur, Invenies : tu découvriras. Occultum lapidem : la pierre cachée.
Si je lis cette phrase avec une approche allégorique et en me référent à nos mythes, je ne peux m'empêcher de faire le rapprochement avec le temple de Salomon construit sur le mont Moria et sur « la pierre primordiale » qui en supporte la structure, ainsi qu’à la ligature d'Isaac par Abraham ou encore avec l'Isra et le Miraj de Mahomet.
En effet, qu'est-ce que cette pierre cachée dans notre temple intérieur, si ce n'est la pierre de fondement de celui-ci, la pierre originelle sacrée qui, placée par le Dieu de toutes les religions, après la création, a permis le développement de la vie sur notre planète.
La terre à visiter et à fouiller est, évidemment, notre Corps et notre Esprit où subsiste cet éclat de pureté et de spiritualité trop bien enfui sous les décombres des apparences que nous donnons à notre vie.
Il est amusant de revoir le passage où le sultan Omar qui voulant prier sur les ruines du Temple de Salomon du, d’abord, en débarrasser les détritus accumulés sur le Rocher sacré, par les nouveaux Chrétiens et les Romains afin d'humilier les Juifs et leur empêcher la reconstruction d'un autre temple.
En continuant cette allégorie, je comparerais le « paraître », que nous avons tous, au parvis du Temple ; ce que quiconque peut voir et que nous laissons voir. Cette partie de nous-même étant la plus grande, tout comme le parvis, puisqu’il a fallu toute notre vie et nos épreuves passées pour la construire comme une cuirasse de protection de notre petit « moi ». Cette cuirasse est tellement dure et forte, chez certains, qu’ils en ont oubliés ce qui est à l’intérieur. D’autre, bien que l’ayant percé pour enrichir leur temple, y sont revenus en protection par l’aspect simple et primaire qu’offre cet état d’insecte. Le terme « insecte » n’étant en mon sens pas péjoratif, mais décrivant un esprit de refuge dans une coquille personnel. Ce degré de conscience se rapproche du degré de l'apprenti, nous apprenons à nous voir tel que nous voulons nous montrer et essayons d'en corriger les aspects négatifs pour vivre en société.
En franchissement de nos masques, une approche plus intime, réservée aux amis, à la famille, se découvre. Elle est similaire à l'Ulam, l'Entrée. Lieu où nous retirons nos masques publiques et où nos proches peuvent nous voir tel que nous sommes avec nos joies et nos peines. Cette partie me semble très importante dans notre Esprit Fraternel, car c'est à ce moment, seulement, que nous prenons tous la place et le rôle de notre frère hospitalier. Sans notre masque tous nos frères peuvent déceler nos humeurs et ainsi permettre de porter aide, assistance et soutien dans les bons comme dans les mauvais
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