Miss. Tic, jesuis la voyelle du mot voyou

MISS. TIC

« JE SUIS LA VOYELLE DU MOT VOYOU»

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Tout d'abord, qui est Miss. Tic ?

        C'est une artiste qui est née le 20 février 1956 à Paris et aujourd'hui elle est agée de 62 ans. Elle est poête, plasticienne et une figure incontournable du street art.

        Ses œuvres commencent à apparaître en 1985, elle travaille avec des pochoirs pour faire du street art. En quelques mots, le street art est un mouvement artistique utilisant l'espace plublic comme champ d'intervention.

Son nom d'artiste est «Miss. Tic», mais d'où vient-il ?

        Il vient du « Journal de Mickey », d'un des personnages. Et plus précisement le personnage de Miss Tick, une sorcière diabolique qui a inspiré directement l'artiste à cause de ses cheveux noirs, car l'artiste possède elle même des cheveux noirs.

        Cette artiste travaille sur le corps, de la femme plus précisement. Elle joue avec les stéréotypes de la femme séductrice : le fétichisme, où elle met en avant la figure féminine brune en robe noire avec décolleté assorti de textes où de jeux de mots.  Ses œuvres provoquent un questionnement sur « La femme marchandise ».

Dans le texte qu'elle incorpore à l'oeuvre, ce sont des mots malicieux, qui mettent en relief au premier comme au second degré, un féminisme libertin qui interpelle le regard des femmes comme celui des hommes.

        Pour illustrer, la présentation de l'artiste nous pouvons voir si dessus, une photographie d'un des pochoirs de l'artiste.

 Intitulé, « je suis la voyelle du mot voyou » faite au 21ème siècle. Accompagnée de cette phrase, nous aperçevons une femme vêtue d'une robe noire, un chapeau noir et des cheveux détachés noirs également, pour montrer le côté séductrice et sensuelle de la femme et à la main un revolver pour le côté ''Voyou'' indiqué dans la phrase qui permet un rappel entre l'objet et  la phrase. La photo donne un sentiment de femme fatale.

 L'artiste a pour habitude d'utiliser principalement des couleurs sombres et neutre tel que le noir et le blanc pour à la fois provoquer avec la couleur noire et atténuer ou enjoliver avec le blanc. Comme montrer moins pour en dire plus.

        Elle permet à travers ces œuvres de dire : « quelle position prenez-vous, vous passantes et passants, face à cette évolution de l'image de la femme parfaite représentée dans les magazines et les publicités ».

        Cette artiste n'a jamais cessé de croire en son art et en ses créations : passant du statut de «vandale » car le street art n'était pas bien perçu avant à    « artiste reconnue » ou plutôt dans un language plus familier de « la femme muselée » à « l'incarnation de la femme libre »

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une photo de l'artiste Miss. Tic     

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