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Soumission à l'autorité

Étude de cas : Soumission à l'autorité. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Novembre 2017  •  Étude de cas  •  1 629 Mots (7 Pages)  •  900 Vues

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Soumission à l’autorité

Expérience de Milgram

Dans un premier point nous traiterons la présentation de Stanley Milgram et une mise en contexte de son expérience. Dans un second temps, nous parlerons de l’expérience de Stanley Milgram en détails. Dans un troisième temps nous regarderons de plus près les résultats de cette expérience.

  1. Présentation

Stanley Milgram né le 15 août 1933 à New York et décédé le 20 décembre 1984 à New York est un psychologue social américain. Il est considéré comme l'un des psychologues les plus importants du XXe siècle. Milgram a pour mentor le psychologue Solomon Ash à Harvard. A l’université de Yale où il travaille il va mener de nombreuses découvertes à travers des expériences comme celle du Petit Monde ou celle de l’obéissance à l’autorité que nous allons vous expliquer plus en détails.

L’expérience de l’obéissance à l’autorité réalisée par Stanley Milgram est réalisée de 1960 à 1963. C’est un contexte historique d’après-guerre. En effet, le monde est encore très marqué par la seconde guerre mondiale. Les personnes cherchent encore à comprendre les arguments et le comportement des nazis durant le génocide, je cite : « Je n’ai fait que suivre les ordres. » « Je ne suis en aucun cas responsable de mes actes. »

  1. L’expérience

Tout commence par une annonce sur le journal, afin de pouvoir recruter les sujets de l’expérience (avec une rémunération à la clé de $4). Dans cette annonce, Milgram ne précise pas de quelle expérience il s’agit, il spécifie seulement que c’est une expérience sur la mémoire et l’apprentissage.

Dans cette expérience, on retrouve un scientifique (un complice de Milgram qui joue un rôle), le sujet de cette expérience et le complice du scientifique qui joue également un rôle (sachant que le sujet pense que c’est une personne lambda comme lui qui participe en tant que volontaire rémunéré).

Avant de commencer, le scientifique va alors commencer un tirage au sort entre le sujet et le complice, afin de savoir qui va poser les questions ou qui va être l’élève pour y répondre. Sauf qu’en réalité, le tirage est truqué et ce sera systématiquement le complice qui sera dans le rôle de l’élève. Et donc on l’appellera désormais le « faux élève » pour qu’il n’y ait pas de confusion.

Ainsi le scientifique isole le faux élève dans une autre pièce, et l’attache à une chaise munie de sangle et lui colle des électrodes au poignent, et tout ça devant les yeux du sujet. Puis il referme la porte, et conduit le sujet plus loin, dans une autre pièce. Il lui explique, qu’il a donné aux faux complices une liste de mots à mémoriser et qu’à chaque fois qu’il se trompera, il devra alors ainsi lui administrer un choc électrique, et ceci de plus en plus fort. Pour cela il dispose d’un panneau de 30 levier, sachant que le premier levier correspond à 15 Volts, et puis ça augmentera de 15 en 15 Volts jusqu’à une décharge maximale de 450 Volts. Sachant que pour vous donner une estimation, une personne qui possède un cœur fragile peut faire un arrêt cardiaque au bout de 200 Volts, alors imaginez 450 Volts. Donc 450 Volts, est critique voire mortelle pour une personne ordinaire.

Le scientifique, explique au sujet dans la foulée que cette expérience sert à montrer que sous la peur de la douleur, une personne mémoriserait mieux. Donc concrètement, il essaye de faire comprendre que face à une peur, on arriverait mieux à apprendre. Mais en réalité, il veut juste tester la soumission face à l’autorité, et bien évidemment, le complice va faire semblant de ne pas avoir beaucoup de mémoire et donc il va se tromper assez régulièrement. Obligeant ainsi le sujet, à lui donner des décharges de plus en plus intenses. Et effectivement, à mesure que les décharges augmentent, les réactions du faux complice ne sera pas la même :

- À 75 Volts, le complice se met à simuler des gémissements de douleur

- À 120 Volts, il commence à se plaindre en disant « arrêter j’ai mal s’il vous plait ».

- À 150 Volts, le complice réclame qu’on le laisse partir

- Et à 285 Volts, il pousse uniquement des hurlements d’échéant, puis s’évanouit. Ce qui est censé laissé entendre que le complice vient de perdre connaissance.

- Après 285 Volts, le complice ne répond plus, il est censé faire croire qu’il est inconscient. Le sujet continue à l’interroger et comptabilise son absence de réponse en mauvaise réponse et augmente au fur et à mesure le degré de voltage.

Toute cette machination-là, a pour objectif de questionner le sujet sur sa conscience. Et dès que le sujet commence à manifester des doutes sur le fait qu’il serait peut-être bien d’arrêter l’expérience, le scientifique intervient et lui ordonne de continuer en lui disant qu’il est responsable des dégâts occasionnés.

Images de l’expérience réelle :

Image 1 : le scientifique explique au sujet comment fonctionne les leviers de la machine

Image 2 : on peut y voir les complices installer un autre complice sur la chaise électrique, mais tout en trafiquant de sorte qu’il ne sente aucune décharge électrique (avec du scotch etc)

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