Quel est l'élément le plus important pour l'être humain?
Dissertation : Quel est l'élément le plus important pour l'être humain?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Julie-anne Blais • 21 Juillet 2018 • Dissertation • 1 021 Mots (5 Pages) • 602 Vues
Quel est l’élément le plus important pour l’être humain ?
Qu’est-ce qu’un être humain ? Qu’est-ce qui nous façonne, qui nous définit, qui fait de nous des êtres humains ? Ce sont les questions auxquelles les plus philosophiques d’entre nous auront pensé, et ce, depuis des siècles qui remontent dans les premiers temps de la Grèce antique. Certains diront, indifférents, que l’intelligence nous rend uniques; les plus aisés diront que c’est notre liberté de pensée et de mouvement qui nous définit. Toutes ces réponses potentielles s’avèrent bonnes, bien définies et pensées. Mais quel est l’élément le plus important pour nous, les êtres humains, l’élément principal qui nous façonne et nous rend uniques ? Selon moi, ne serait-ce pas ce qu’on appelle la conscience, qui regroupe notre intelligence, notre liberté, nos pensées, notre âme, propres à chacun ? Non seulement elle nous définit des autres espèces, mais elle définit également de façon différente chacun d’entre nous; elle forge le caractère, la perception et les pensées de chaque être humain partout dans le monde. La conscience est un terme, tout comme l’âme, utilisé pour décrire la partie spirituelle de l’humain. Néanmoins, cet élément, la conscience, est disputé sans cesse entre les dualistes, avec Descartes qui affirme que les humains sont dotés d’un corps et d’une âme, et les monistes, Marx qui affirme que les humains sont définis par leur culture sociale et matérialiste. Pour ma part, je soutiens la théorie dualiste qui appuie l’existence de la conscience chez les êtres humains.
René Descartes avait une philosophie particulière, celle de remettre en question tout ce qu’il pouvait, allant jusqu’à réfléchir sur la nature de l’être humain. Sa pensée, plus approfondie que les ébauches de Platon et Aristote, détermine les bases du dualisme, philosophie selon laquelle nous serions composés d’un corps matériel et d’une âme immatérielle, associée à notre conscience. Selon lui, le corps ne peut pas fonctionner sans l’âme, mais l’âme peut survivre sans corps matériel. Dans son recueil Méditations métaphysiques, Descartes dit : « La pensée est un attribut qui m’appartient : elle seule ne peut être détachée de moi. Je suis, j’existe[1]». Il sous-entend que la pensée lui appartient et qu’on ne peut pas lui imposer une façon de penser. De même, la phrase a également un deuxième sens qui insinue que la pensée d’une personne est unique à chacun. Enfin, la pensée est considérée comme un attribut, donc une caractéristique propre aux êtres humains. Je suis, j’existe ; la pensée est intégrée à la conscience, qui elle-même est soudée à l’âme d’un être humain.
En ce qui concerne la philosophie marxienne, celle-ci s’oppose fermement à la conception dualiste de l’être humain. Marx était un philosophe principalement connu pour sa conception matérialiste du monde et des humains. Il a établit des liens sociaux entre le comportement et les habitudes de l’homme avec la société et la culture dans laquelle il vit. D’ailleurs, dans le recueil Études philosophiques, Marx établit clairement que ce n’est pas la conscience qui guide l’homme : « Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être ; c’est inversement leur être social qui détermine leur conscience[2]». De plus, il précise que « les comportements, les habitudes, même celles qui sont liées à la satisfaction des besoins physiologiques fondamentaux, sont des acquis sociaux, des produits d’une culture donnée[3]». Ainsi, selon Marx, c’est la société et sa culture qui influence le comportement et les habitudes des êtres humains. La production de biens et de produits ainsi que l’importance accordée aux choses matérielles contribueraient aussi à bouleverser les aspirations et les désirs humains.
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