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Pourquoi le gwo ka est devenu aussi important dans la culture Guadeloupéenne?

Mémoire : Pourquoi le gwo ka est devenu aussi important dans la culture Guadeloupéenne?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Mai 2017  •  Mémoire  •  765 Mots (4 Pages)  •  1 099 Vues

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Gwo ka 

[pic 1]

Problématique : Pourquoi le gwo ka est devenu aussi important dans la culture Guadeloupéenne?

Thématiques :  Art, Etat et culture

Domaine artistique : Art du son

Les origines du Gwo ka:

Le Gwo ka est une musique qui date de l'esclavage, du temps où  les africains n'avaient pas d'autres types de divertissement.

Ils ont d'abord eu le Djenbé qui existait déjà en Afrique. Le gwo ka se retrouvait particulièrement autour des veillées mortuaires qui étaient de véritable fête.

Le tambour est fabriqué à partir d'un tonneau de salaisons. Les Africains ont choisi ce tambour qui leur permettait d'avoir un instrument qui ressemblait à celui qu'ils avaient en Afrique.

Définition du Gwo ka :

Le gwo ka est un terme générique qui désigne les musiques, chants et danses pratiqués sur un tambour de Guadeloupe appelé Ka. Il y a un échange entre les danseurs et les musiciens.

Le gwo ka est la première musique et danse de la Guadeloupe.

 

Constitution d'un ka :

Le tambour est fabriqué avec :

-Un tambour, en bois souvent du mahogany

-Une peau de cabri mâle ou femelle

-Des bouts de bois appelé clés

-d'un zoban

-De la corde

-De cercle en métal souvent en fer

Certains tambours sont en bois fouillé. Dans ce qu'à le tronc de l'arbre jusqu'à obtenir un instrument. Ils sont moins solides et le son est quelque peu différent.

[pic 2]

Son et rythmes :

Chaque rythme correspondait à un événement (veillée mortuaire, fête annuelle de commémoration des esprits…)

-Woulé : 2 graves + 2 aigus

-Kaladja: 3 graves + 2 aigus

Le woulé et le kaladja étaient souvent joués lors des contes, des veillées et des chants lents.

Les sons sont lents et propices à attirer l'attention de l'auditoire,

surtout du fait que la plupart des esclaves étaient  analphabètes, et que la transmission était essentiellement orale.

-Padjanbèl : 3 graves + 2 aigus+ 3 graves

Lors du padjanbèl, les femmes esclaves étaient bien habillées. Elles se mettaient en valeur et c'était l'occasion pour elles de se faire courtiser.

-Toumblak : 3 graves + 2 aigus + 1 graves + 2 aigus

Il est beaucoup utilisé dans les léwòz aujourd'hui. C'est un son très festif. On peut parler de deux aspects : à savoir le culturel avec la musique et la morale, le savoir, les messages politiques…

-Léwòz : (2 graves + 3 graves) ; léwòz indèstwa : (1 grave + 2 aigus +3 aigus)

Le léwòz  était l'occasion pour les esclaves de se saouler pour échapper à leur quotidien fait seulement de travail.

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