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Plan "Que peut-on savoir de soi?"

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Par   •  30 Septembre 2018  •  Dissertation  •  1 313 Mots (6 Pages)  •  1 596 Vues

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Que peut-on savoir de soi ?

Problématiser et dialectiser

Problème ?

  • Tout esprit qui connait dispose d’un savoir
  • Différence objet/sujet
  • Peut-on avoir conscience de soi ?

Freud dira que non

James dit que la conscience est un flux, on évolue constemment

Dialectiser

        Thèse/antithèse/synthèse

Descarte « je pense donc je suis »

Freud et james non

Citer des références

Socrate connait toi toi-même,…

  1. Intro : définition et problèmes

Conscience : « accompagné de savoir »

Suppose un acte par lequel l’Homme agit, sent et pense tout en sachant qu’il fait cela.

Toute conscience est d'abord conscience de soi. Il ne peut y avoir de conscience sans rapport à soi.

La conscience implique le désir de transparence du sujet à lui-même. Elle fait de l'homme le sujet de lui-même mais aussi le sujet capable de penser le monde qui l'entoure. Comment l'homme se découvre lui-même en tant que sujet ? Qu’est-ce qui lui permet de savoir ce qu’il sait de lui-même ? Par quels moyens le sujet accède-t- il à la conscience de soi ?  

  1. L’Homme peut avoir conscience de soi

A- Prise de conscience de soi intérieurement et théoriquement par la pensée.

Descartes « je pense donc je suis »

Après avoir douté des sens, Descartes fait confiance aux mathématiques mais s'aperçoit que certaines personnes se trompent en faisant des mathématiques, donc les mathématiques ne sont pas si  sûres et certaines que cela. Descartes va douter des mathématiques. Il doute de tout, même de son corps, mais pendant qu'il doute de tout, il ne peut pas douter sans exister.

Je doute de tout, mais je ne peux douter que je pense, alors : « je pense donc je suis »

Pour penser il faut exister

L’Homme se définit par la pensée et n’existe qu’en tant qu’être pensant

L’essence de l’Homme, c’est la pensée

La pensée est une chose «par laquelle je suis ce que je suis» c'est-à-dire que la pensée me permet de savoir des choses sur moi, donc de me connaître intérieurement. On peut alors prendre conscience de soi intérieurement et théoriquement par la pensée.

  1. La conscience de soi s’atteint sur un mode théorique et sur un mode pratique.

Hegel complète les propos de Descartes

Il rajoute une 2ème manière de prise de conscience de soi ; Le sujet prend conscience de lui-même extérieurement, dans sa relation avec le monde extérieur, à travers les actions, les œuvres d’art.

Ainsi la création artistique, par exemple, est un moyen de se reconnaître comme sujet. L'art comme reflet de la conscience de soi.

La thèse porte sur les deux modalités de prise de conscience de soi.

Premier argument; c'est parce qu'il doué de conscience que l'homme peut se représenter lui-même. Et cette représentation qu'il a de lui-même peut prendre la forme d'une œuvre d'art.

C'est dire que le mode d'existence de l'homme est singulier. Seul il existe vraiment contrairement aux choses qui sont simplement là. Il a la conscience de son existence.

Deuxième argument; l'homme acquiert la conscience de lui-même à travers ses œuvres, ses actions qui sont le reflet de lui-même; il prend conscience de lui-même à travers les œuvres qu'il produit et les actions qu'il effectue. Il se reconnaît dans ses œuvres, les actions en tant que sujet doué de conscience.

  1. Est-ce que je suis conscient de toutes mes pensées ?
  1. Présence d’une pensée inconsciente

Leibniz

« Il y a une infinité de perceptions en nous dont nous ne nous apercevons pas ».

Il y a des perceptions qui ne sont pas enregistrées par la conscience

« C’est une grande source d’erreur de croire qu’il n’y a aucune perception dans l’âme que celle dont on s’aperçoit »

Leibniz soutient ici l'idée que le psychisme n'est pas tout entier conscient : « c'est une grande source d'erreurs de croire qu'il n'y a aucune perception dans l'âme que celle dont on s'aperçoit». Il y a, en effet, des perceptions qui ne sont pas enregistrées par la conscience ; elles sont trop faibles ou trop nombreuses ou trop monotones..

La force de Leibniz est d'avoir admis l'existence de « petites perceptions » inconscientes c'est-à-dire des « changements dans l'âme dont nous ne nous apercevons pas ». Nous ne sommes donc pas toujours conscients de nos pensées.

Leibniz a eu le mérite d'affirmer la réalité d'une pensée inconsciente mais on n'est pas encore dans l'inconscient à proprement parler. il faut attendre Freud, le fondateur de la psychanalyse, pour situer le problème de l'inconscient dans le domaine de l'observation psychopathologique et aboutir à des conclusions systématiques en s'appuyant sur une méthode qui se veut scientifique.

Freud reconnaît l'impossibilité de prouver directement l'inconscient; il en donne par contre des « preuves indirectes » ou comme il le dit, des indices(ou symptômes) de l'inconscient. Parmi les indices de l'inconscient il y a : les actes manqués, les rêves, les maladies de l'âme, les maladresses, le complexe d’œdipe...

on parle d'acte manqué pour qualifier tout ce qui semble relever d'un échec, d'une maladresse ou d'un oubli mais qui porte la marque d'une activité de l'inconscient.

L'acte manqué révèle toujours qq ch du sujet ; il exprime nos désirs inconscients. C'est le même mouvement qui est à l’œuvre dans les rêves.

les rêves ont un sens, même si ce dernier n'est pas immédiatement saisissable par la cs. Ils sont la manifestation des désirs qui n'ont pas pu se réaliser dans la réalité. C'est pourquoi Freud considère le rêve comme « la voie royale qui mène à la connaissance de notre inconscient».

C'est par ces petits faits et gestes (maladresse) a priori anodins que l'homme trahit le plus souvent ses secrets les plus intimes.

Le complexe d’œdipe peut marquer notre choix affectif ou sentimental ; nous pouvons tomber amoureux d'un être qui nous rappelle étrangement une autre personne qui nous est proche (père ou mère) mais sans le savoir. Aussi le désir de l'homme pour la femme est déterminé par cet amour fusionnel que le petit garçon a eu avec sa mère. C'est dire que même sur le plan affectif, il y a des déterminations psychologiques qui nous échappent. On croyait seulement aux déterminations sociales, culturelles, politiques, religieuses…. Mais on ne pensait pas aux déterminations psychologiques.

Le génie de Freud est d'avoir montré que les maladies et le troubles mentaux ne sont pas forcément d'origine organique ou biologique. Ils peuvent avoir des causes psychologiques et inconscientes. Ces maladies peuvent résulter des souvenirs traumatiques et des pulsions refoulées.

On peut dire que ce qui a été refoulé  et que vous invitez à refouler encore et toujours, réapparaît toujours sous forme du retour du refoulé. Telle est la leçon de Freud.

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